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Orochimaru n'en démordait pas : bientôt il trouverait l'un des innombrables moyens pour le moment caché à sa réflexion de s'échapper de ce royaume aussi maudit que l'était Exodia.
La princesse issue de Vegeta IV récemment réintégrée à Starpe était la clé.
Le grand homme à la face reptilienne se rappelait quelque peu de la mère de cette dernière.
Jeune et jolie, le cheveu bleu et soyeux telle une rivière scintillant de mille feux et mince comme une allumette, la médecienne Vivi avait joué un rôle prépondérant dans la guérison de Vegeta IV.
Celui-ci avait attrapé un mal mystérieux qui, si cette demoiselle à la longue crinière azur n'avait pas su déceler - le jeune Tony Tony Chopper lui-même y avait manqué - aurait emporté le prince de Starpe dans les abysses osmundiennes.
Mais voilà que mystérieusement, la doctoresse s'était enfuie du pays dans lequel elle avait mis bas, emportant avec elle son nourrisson.
Apriori, nul ne savait où était passée cette voleuse d'enfant.
Cependant, Vegeta IV avait toujours pertinemment su que le jour viendrait où il remettrait la main sur sa fille.
Orochimaru n'entretenait pas de relation suffisamment intime avec son monarque pour savoir quand celui-ci avait découvert que la Ino se trouvant au palais atticois était également celle susceptible de régner un jour sur le trône de Starpe.
Néanmoins, il était curieux que Sangoku 1er ait eu la débilité d'embaucher de si près la propre fille de son rival, ennemi ancestral.
Après tout, le continent entier savait que fut un temps où ces deux royaumes formaient un tout.
Le père de l'insignifiante princesse Ludmilla ne semblait pas s'en préoccuper, mais il se chuchotait que celui d'Ino, quant à lui, mettrait sans souci la main sur Attica si l'opportunité se présentait.
Le garde supérieur se gratta le menton.
Allongé sur un hamac qui se balançait doucement, dans une pièce dénuée de toute autre présence vivante - hors microbes ou autres insectes - que la sienne, Orochimaru ne cessait pas de se questionner.
Il tenait là entre ses doigts blanchâtres la réponse à une interrogation dont il se doutait que la juste réponse lui apporterait ce dont il désirait le plus.
Effectivement, le chantage opéré auprès du roi starpien ne pouvait être efficace : il ne gagnerait en cette hypothèse qu'un aller simple vers Graveyard.
L'homme à la tête de serpent ne pouvait imaginer que l'outil lui permettant de quitter Starpe pour Attica, qu'il cherchait férocement était sur le point de toquer à sa porte.
En effet, bien que par sécurité Pompéi n'ait pas été invité à participer au rapatriement de Jennica, il n'en demeurait pas moins que Nerthus était tout de même accompagnée d'un chien, sur le sol starpien.
Sirius tapa deux fois à l'aide de ses patounes contre la surface lisse, polie à la perfection de la porte de la salle de repos qu'occupait cet ambitieux monsieur.
Assis le dos droit juste à côté de la sœur du roi et de son père adoptif, ceux-ci bien cachés sous la cape vendue quelques instants plus tôt par Minerva, Sirius entendait et attendait avec impatience que les pas de l'homme ne frôlent ses quatre pattes posées au sol.
