Ludmilla ~ Chapitre 121

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Cette fois-ci, ce ne fut pas la belle Ada mais Sangoku 1er lui-même qui fit apparaître un troisième siège pour la nouvelle venue

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Cette fois-ci, ce ne fut pas la belle Ada mais Sangoku 1er lui-même qui fit apparaître un troisième siège pour la nouvelle venue.

Après avoir adressé un salut respectueux aux deux membres de la famille royale, Dawn suivit l'ordre de son roi et posa ses fesses au milieu du large fauteuil confortable.

Un instant plus tard, alors qu'elle buvait une première gorgée de thé sucré, le souverain la questionna quant au sujet dont elle souhaitait l'informer.

L'infirmière en chef s'exécuta aussitôt.

Ferme et concise, elle expliqua rapidement en quoi ce qu'elle avait une fois encore relevé posait problème au sein du royaume.

Et pas que pour les animaux.

Sangoku 1er acquiesça.

Ici, c'était lui et uniquement lui qui édictait les règles de conduite.

Sur ce point, il savait déjà que le gouvernement de Lorathia serait bien plus complexe...

Raison de plus de maintenir les deux royaumes en deux entités distinctes.

Dawn continua à argumenter en relevant certains points importants, notamment la dangerosité des excréments produits par certaines espèces en particulier.

Et que dire de celles - comme les dragons - qui parfois agrémentaient volontairement leurs déjections de petits picots...

D'après la cadre supérieure, il était grand temps de restreindre cette liberté accordée aux bêtes, sous prétexte qu'elles n'étaient que bêtes.

Le monarque se rendit compte une fraction de seconde qu'à Starpe, pareille fait serait, si la détention d'un animal était encore légal, passible de la peine capitale.

Ici, à Attica, le roi était doté d'une intelligence suffisante pour comprendre qu'il valait mieux pour conserver sa place et sa bonne image d'être indulgent...

Bien que le dernier mot lui revienne à lui exclusivement et qu'aucun recours digne de ce nom n'existait pour justifier un éventuel acte relevant d'une relative manifestation d'excès de pouvoir du monarque, Sangoku 1er connaissait suffisamment bien le mode de fonctionnement des humains pour savoir que leur faire croire que leur opinion l'intéressait suffisait pour qu'il les garde sous sa coupe.

De ce fait, Dawn accueillit avec satisfaction ce qu'elle pensait à tort être une forme de considération, de reconnaissance de sa personne et de son statut relativement important pour une civile, de son roi.

Alors que la timide princesse évitait son regard et grignotait un cookie du bout des dents, son père se réjouissait que son sujet s'occupe à sa place de réfléchir à la peine à appliquer en pareil cas.

La femme au chignon sombre et serré, aux yeux bleu marine et à la silhouette entourée d'une tenue blanche curieusement immaculée pour une infirmière vétérinaire proposa une simple amende sauf en cas de récidive.

En toute logique l'homme aux lunettes de soleil s'enquit de la condamnation à mettre en place pour cette seconde situation.

La position de Dawn se durcit sévèrement : dans cette hypothèse il faudrait d'après elle incarcérer dans les vrais cachots le propriétaire de l'animal coupable, de façon à ce que ce dernier prenne conscience du danger de sa négligence.

Sangoku 1er se renfrogna : son peuple abhorrait les peines de prison, lui qui était habitué à être continuellement protégé, choyé et excusé.

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