Ludmilla ~ Chapitre 175

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Ino venait de déposer Neji lorsqu'elle croisa la route d'un second quadrupède enflammé

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Ino venait de déposer Neji lorsqu'elle croisa la route d'un second quadrupède enflammé.

Les yeux manifestant une forme d'excitation agitée, l'arcanin de l'aigrie du pays semblait vouloir lui signifier quelque chose.

- Oui ? lui demanda-t-elle en s'accroupissant.

Elle avait désormais le nez à peu près au même niveau que son museau.

Sa gueule couleur vanille laissa échapper un faible jappement, que la domestique interpréta à raison comme une alerte intimant la discrétion.

Évidemment qu'elle ne faisait pas complètement confiance à Nerthus, néanmoins avant d'être sa grincheuse collègue, elle constituait - malgré elles deux - une alliée au sein du royaume.

Nul doute que c'était la maîtresse de l'animal en personne qui avait envoyé son chien au pelage tigré.

Mais pourquoi elle ?

De tout le palais, Ino était certes de loin la seule servante aussi proche du roi...

Voilà théoriquement la cause, mais là encore elle ne savait pas pourquoi en ce cas Sangoku 1er lui-même ne lui avait pas donné d'instructions.

Intriguée, la jolie blonde décida tout de même de suivre le gros chien, Gandja rugissant dans son dos.

Ensemble, ils dévalèrent des escaliers, traversèrent des couloirs jusqu'à ce qu'enfin, Pompéi pose son derrière sur le sol et aboie à l'attention d'une porte close.

Avec curiosité, Ino entendit un léger bruit qui n'était pas sans rappeler une balle rebondissant sur un tapis.

Puis soudain, la porte majestueusement décorée comme toutes celles du château s'entrouvrit.

De la patte, l'arcanin poussa le mur mobile avant de se retourner afin de transmettre le message à ses deux accompagnateurs.

Ino acquiesça de la tête avant de pénétrer dans la salle, précédée du chien de l'alliée ennemie et suivie de son propre félin.

La porte se referma à la seconde même où Gandja y laissa glisser sa queue, entraînant un crachotement de sa part.

Le cochon à ressort lui répondit alors, et un duel de petites bêtes aurait probablement pris place si la grande créature à la fourrure orangée ne s'était pas interposée.

Il y avait plus important à régler, voilà ce que signifiait son rugissement de grosse bestiole.

Ino ignorait de qui ce spoink était le familier, néanmoins elle était sûre d'une chose : tout ceci se passait dans le dos de la royauté.

Il se déroulait donc bien un complot plus gros qu'elle ne l'avait imaginé.

« L'homme des galeries », pensa-t-elle aussitôt.

Divers grognements, rugissements et gruikeries résonnèrent dans la pièce avant que Gandja se donne la peine de traduire ces échanges avec sa maîtresse.

Déjà peu mate, la domestique pâlit de plus belle.

Ainsi Nerthus avait provoqué l'évasion de deux déplacés, initialement condamnés à n'être que des esclaves du despote de Starpe puis des cobayes du pape.

Et ce cochon constituait donc le familier de l'un de ces évadés...

Ino échangea avec le trio d'animaux, notamment par le biais de son luxio temporairement interprète des deux côtés.

La morgue, les vrais cachots, Harry, Sanji...

Et toujours deux noms qui revenaient, encore et encore : Nerthus et Krauser, complétés bien évidemment par le génial Madara.

La blonde ne savait que faire.

Jamais ses parents n'allaient lui pardonner la suite des événements.

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