Ludmilla ~ Chapitre 180

1 0 0
                                    

Il existait des moyens d'obtenir de précieuses informations bien plus efficaces que des paroles directes

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il existait des moyens d'obtenir de précieuses informations bien plus efficaces que des paroles directes.

Effectivement, alors qu'il sortait du salon de Sangoku 1er en compagnie de l'infirmière en chef, le maitre en arts martiaux apprit avec stupeur que Pompéi, l'arcanin de Nerthus, avait mené Ino dans un coin du palais.

Manifestement, le cabot souhaitait lui transmettre un message important.

C'était en tout cas ce qu'Acanthis et Ovia, qui par hasard passaient par là en avaient déduit.

Néanmoins, elles ne s'étaient pas données la peine de les suivre : un potin bien plus croustillant avait peu de temps avant déjà bien retenu leur attention...

Alors que Dawn s'épanchait avec passion au sujet de sa dernière collaboration avec le roi, Sanji ne pensait qu'à cette rumeur.

Si sa sœur et la désagréable domestique polyvalente étaient de connivence, cela ne pouvait a priori signifier qu'une chose.

L'affaire de l'homme des galeries et tout ce qui l'accompagnait avaient donc réuni ces deux ennemies officieuses.

Le directeur du dojang parvint non sans mal à se séparer de sa compagnie toujours aussi enthousiaste - qui s'en alla conter sa dernière prouesse à qui daignait l'entendre - avant de partir à la recherche d'Ino.

L'avantage lorsqu'on était dans les petits papiers de Madara, c'était qu'on avait accès à toute une ribambelle d'avantages sociaux comme matériels, dont leur existence était pour le vulgum pecus tout bonnement inconnue.

En l'occurrence, Sanji savait où pister sans erreur sa propre sœur.

La Carte du Maraudeur.

Celle-ci se trouvait dans le bureau même du général - ou plutôt dans l'un d'entre eux... - et en conséquence, l'homme à la chevelure dorée s'y rendit sans perdre trop de temps.

Effectivement, la vie en communauté était si importante, si mise en avant à Attica, et donc par extension également en son palais royal, qu'il était peu fréquent de faire pareille promenade sans ne croiser personne.

Autant les domestiques étaient plus ou moins ignorés - sauf entre eux, et encore - autant un si digne personnage tel qu'un directeur proche des puissants du royaume ne passait absolument pas inaperçu.

Sanji en vint à regretter de ne pas avoir gardé sur lui sa cape d'invisibilité...

Depuis la prise de ses hautes fonctions, il est vrai que l'envie de jouer le rebelle lui était passée...

Lui qui était finalement parvenu à devenir un cadre respecté, qui plus est aussi socialement élevé n'allait pas bêtement prendre le risque de tout perdre.

Celui de rétropédaler, voire même pire : de tomber plus bas qu'il ne l'avait été.

Et s'il entraînait avec lui ses dignes et respectables parents, son petit frère encore mineur, ses autres proches tels Sirius ?

D'ailleurs, où se trouvait donc ce dernier ?

Sanji prévit dans un coin de sa tête de prendre des nouvelles de son second familier.

Là, il avait l'intention de protéger sa sœur, de lui rappeler les peines qu'elle encourrait.

Kharg était sous le joug des Détraqueurs, après les cachots de Krauser désirait-elle connaitre le même sort ?

C'était là tout le problème avec les filles : parce que la loi atticoise était bien plus laxistes avec elles, celles-là se permettaient de prendre des décisions plus dangereuses que certains hommes, au risque d'en mener certains à leur perte.

ValshamrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant