Ludmilla ~ Chapitre 174

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Ce que sa Strelitzia lui manquait

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Ce que sa Strelitzia lui manquait...

En évoquant intérieurement son puissant serpent d'acier, Harry ne put s'empêcher de penser qu'il devait sûrement en être de même pour son ami Kharg vis-à-vis de Safran et Sabrefield...

Madara s'était enfin arrêté de ricaner.

- L'éleveur de cochons est emprisonné dans les vrais cachots, annonça-t-il soudain d'un ton neutre.

Il avait soudain reprit sa contenance habituelle : froide, dure et autoritaire.

Manifestement, la situation était passée à la seconde étape.

C'en était fini de jouer, Harry pensait avoir assimilé le message implicite.

C'est alors qu'enfin, le rentier dans l'immobilier perçut pleinement l'ampleur de la délicatesse de sa situation.

Il se trouvait là, lui séditieux s'étant fait libérer de ses chaines par une traitresse haut placée du gouvernement, dans un bureau et en face même du général du pays.

Bien que fier et fort variant, Harry déglutit avec difficulté.

Ce fut les échantillons salivaires les plus épais que sa gorge n'eu jamais à traiter au cours de sa vie.

Ainsi il était dorénavant considéré comme un délinquant.

Un misérable, un hors-la-loi, un bon à rien même pas capable de se plier aux règles qu'un si respectable pays particulièrement attentif à la solidarité entre ses membres avait mis en place pour satisfaire le bien de chacun.

Cependant, il avait tout de même été enlevé - qui plus est en pleine nuit et au sein de son domicile -, séquestré, déplacé en étant accessoirement obligé de tirer un carrosse tel un percheron puis donné telle une marchandise au tyran notoire du continent.

Qui, tout un chacun le savait, ne donnait que peu de valeurs aux vies humaines autres que la sienne...

Le sentiment d'injustice d'Harry grandit alors.

Royaume noble et solidaire ou non, ce qu'il avait vécu exigeait excuses et explications.

Toutefois, l'homme d'affaires était avisé.

Il se trouvait là en position de grande faiblesse, et de plus, son nouveau frère, lui, était littéralement détenu aux côtés de monstres d'une rare horreur.

Nettement, ils se trouvaient en position de faiblesse.

Leur sort était lié, dans un sens comme dans l'autre...

Ses connexions neuronales efficientes firent apparaître Nerthus dans son esprit, mais le jeune homme aux yeux émeraude l'en chassa bien vite.

On ne pouvait pas compter sur cette sorcière.

La preuve : où était-elle en cet instant ?

Dans un sens, il aurait mieux fallu que Kharg et Harry continuent leur vie starpienne...

Subitement, une lueur éclaira les yeux sombres de l'homme à la belle crinière noire et brillante.

Le grand Madara avait gagné et il le savait.

D'une voix douce et peu sonore mais catégorique, il répéta sa proposition.

Harry savait qu'il s'agissait là d'une question rhétorique.

D'autant plus que le grand maître de la Défense atticoise y intercala un net avantage pour la nouvelle recrue.

Kharg allait en effet être rapidement libéré des geôles maudites.

Pour le moment, l'ancien séditieux - toujours révolutionnaire dans l'âme - ne savait pas quels ordres ce grand monsieur allait l'obliger à mettre en œuvre.

Tout ce qu'il savait, c'était que temporairement, lui et son acolyte étaient tirés d'affaire.

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