Ludmilla ~ Chapitre 169

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Ino-Jennica était perturbée

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Ino-Jennica était perturbée.

Alors qu'il s'était avéré relativement aigri et sur les nerfs comme à l'accoutumée, voilà que son chat était soudainement devenu doux, docile et adorable.

Qu'était-il donc advenu de son Gandja-Tzatziki ?

Mais là n'était pas la plus importante des questions.

Car même dans sa cervelle de moineau, un point rouge allumé ne cessait de clignoter : que s'était-il passé lors de cette dernière journée ?

Elle n'avait finalement pas recroisé son père, avec qui elle avait échangé quelques regards lors de son entrée sur le sol starpien.

Bien que bête, Jennica se doutait bien que quelque chose clochait.

Pour ne citer qu'un exemple, en plus du changement de comportement de son luxio - qui roupillait désormais tel un loir à ses pieds - deux élément l'intriguaient, depuis leur retour dans leur nouvelle chambre.

Premièrement, le petit animal électrique ne réagissait plus à son nom, même lorsqu'elle l'appelait d'une voix forte, presque en criant.

Ensuite - et pour le coup ce détail n'en était pas réellement un - elle aurait juré que des variations de couleur, au niveau de son pelage avaient été effectuées.

Sans bien sûr que le petit chat tout propre n'ait été sali d'une quelque façon que ce soit.

De ce fait, bien que naïve, Jennica se rendait tout de même compte que sa mémoire était comme floue.

Était-ce parce qu'elle avait été interrompue par les multiples interférences de Sanji, Sirius et d'Ino Yamanaka que la fort expérimentée avait échoué à l'exécution de son sort ?

Effectivement, il était plus qu'intrigant que moins de quarante-huit heures après les agissements magiques de la sorcière asiatique, la mémoire créée à partir de celle dont elle usurpait malgré elle l'identité, au sein de la tête intérieurement peu développée de Jennica fasse déjà défaut.

Les reconstitutions neurologiques constituant ses souvenirs n'étaient plus que de très vagues images, floues et brumeuses, les sons étaient difficilement reproduits par son esprit mais le pire restait encore les odeurs.

Elle était tout bonnement incapable de se rappeler le parfum du shampooing à la vanille qu'elle avait utilisé l'avant-veille avant d'aller se coucher.

Tout ceci interpella donc la sublime blonde écervelée, mais pas au point que le sommeil ne parvienne pas à la trouver.

Alors qu'elle se laissait tomber dans les bras de Morphée, non loin de là le traitre qui n'attendait que ça ouvrit imperceptiblement en grand la porte de sa chambre, à la suite d'un Alohomora prononcé par la belle bien qu'acariâtre princesse légitime.

Nerthus apparut dans l'encadrement de la porte, une baguette magique à la main semblable à celle que tenait Minerva au moment de la rédaction de leur contrat.

Le cabot à la robe lisse et soyeuse correctement camouflée sous la cape d'invisibilité en compagnie d'Orochimaru et de Ramón Salazar aboya d'allégresse.

Avant que la maîtresse de l'arcanin ne lui mette une petite tape sur le museau pour qu'il se taise.

Non, ils n'allaient pas rentrer de sitôt à Attica.

Dans cette perspective, Sirius verrait en effet sa mission réparée et en bonne partie terminée.

Le shepweiler n'aurait ensuite plus qu'à cacher et protéger Jennica, en imaginant évidemment qu'il y parvienne...

Néanmoins, la vengeresse hors pair qui lui faisait office de créancière avait elle un tout autre objectif.

Fille de Vegeta IV, Ino-Jennica leur ferait office d'otage et de garantie.

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