Ludmilla ~ Chapitre 119

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À l'instar d'Ener Malefoy et de sa femme sujette au libertinage, il existait parmi la communauté des sorciers une magicienne agissant manifestement à contre-courant des idéaux du royaume

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À l'instar d'Ener Malefoy et de sa femme sujette au libertinage, il existait parmi la communauté des sorciers une magicienne agissant manifestement à contre-courant des idéaux du royaume.

Effectivement, là où une Ada Wong, un Tony-Tony Chopper et même une Nerthus Salazar dans un certain champ obéissaient au doigt et à l'œil au roi d'Attica, il y avait là une marginale, une libre penseuse qui, elle, n'écoutait qu'elle-même.

Vivant dans une chaumière dans un coin isolé de Larnaca - le seul duché aux tendances indépendantistes bien que non avouées du royaume d'Attica - Minerva McGonagall se plaisait à mettre des bâtons dans les roues à qui son ennemi le demandait.

Aristocrate compris, la vieille chouette n'était pas des plus difficiles quant au choix de sa clientèle.

Du moment qu'ils payaient et juraient solennellement que leurs intentions étaient mauvaises, la magicienne acceptait sans hésiter de collaborer.

Voilà donc le séduisant Sirius Black, citoyen sui generis du royaume et fidèle familier du combattant Sanji Yamanaka se rendre à dos de licorne ailée auprès de l'ancienne.

On disait d'elle qu'elle aurait mis au point l'élixir d'éternelle jeunesse, avant de vendre la recette à prix d'or à la Confrérie des Sorciers.

Sirius était incapable de vérifier ces rumeurs, cependant il savait comme tout atticois au fait des choses que l'éminente pratiquante de la magie était brillante dans son domaine.

C'était bien pour cela que le reste de cette communauté ésotérique la laissait tranquille : elle était si imprévisible, si secrète, si solitaire que l'éminente Minerva en paraissait suspecte.

Certains avaient un jour osé l'accuser de fricoter avec les autorités du royaume starpien, dont les relations avec Attica étaient historiquement froides depuis leur scission...

Lesdits accusateurs avaient prêté un serment d'allégeance au grand Lord Saddler le soir même avant de disparaître de la mémoire collective.

Minerva, elle, n'était pas prête de quitter cette dernière, loin de là.

On racontait qu'elle était capable de se transformer en chat, et chaque fois qu'un enfant avait la bêtise de voler à l'étalage, on le menaçait de le livrer à la sorcière McGonagall.

Qui bien entendu n'intervenait jamais : elle avait d'autres chats bien plus hargneux à fouetter.

Son péché mignon à elle, c'étaient les fourberies impossibles à tracer, à prévoir et à découvrir.

De toute sa carrière, l'une d'entre elles lui restait nettement en mémoire, à cette habile créatrice de portails sans conditions de limites.

Minerva était en effet capable de mettre en place des téléporteurs d'un bout à l'autre du continent, sans aucun souci.

De tout cet agglomérat de terres elle était l'une des rares aptes à pareille prouesse, ce que tout un chacun savait à condition bien sûr de s'intéresser aux faits passés de son actuel pays...

Alors qu'elle tricotait une écharpe pour couvrir plus par élégance que pour son utilité thermique son cou millénaire, elle sentit avant qu'elle ne l'entendit la venue d'un fort interessant prospect.

Le shepweiler du fils de Kushina et de son mari sabreur était sur le point de réveiller de vieux secrets que ni Starpe ni Attica ne souhaitaient voir révélés au grand public.

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