Ludmilla ~ Chapitre 159

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Nerthus Salazar avait vu juste, en reconnaissant la nullité manifeste en commerce dont était dotée son futur compagnon de trahison

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Nerthus Salazar avait vu juste, en reconnaissant la nullité manifeste en commerce dont était dotée son futur compagnon de trahison.

En effet, alors qu'elle complétait sa rhétorique d'éléments vicieux que seul un être natif de Starpe pouvait oser avancer, Sirius posa soudain sa lourde bourse sur le bureau de la très vieille dame.

C'était là la totalité des émoluments adressés par Madara à sa personne.

La gratification que le sort sordide de Jennica lui avait rapporté.

De l'argent sale, intouchable comme la peau galeuse d'un malade, ou le contact chevelu de la tête couverte de lentes d'un enfant.

Minerva contempla le renflement visiblement manifeste d'une coquette somme de pièces d'or, mais ne fit aucun commentaire.

Nerthus continua son speech.

Un mince sourire éclaira le sourire de l'ancienne magicienne lorsque Sirius se demanda s'il valait mieux prendre la cape d'invisibilité de Sanji pour cette expédition - sous condition qu'il la lui confie sans se poser trop de questions - ou bien ajouter une rétribution à cette vieille chouette pour devenir invisible en terre starpienne durant une certaine durée.

Après tout, ce petit détail dissout, la quête se limitait à ramener une niaise et son chat en leur demeure.

Pourquoi refuserait-elle ?

Starpe était un cauchemar pour elle, alors qu'Attica était son chez elle.

Nerthus continua sur sa lancée.

Lorsqu'elle évoqua Drago Malefoy, fils légitime unique d'Ener Malefoy et de sa femme Boa née Hancock, son intérêt fut mitigé.

Mais lorsque la belle aigrie précisa à l'enchanteresse que celui-ci risquait bien de révéler ses réelles origines paternelles au grand public, ses yeux perçants s'éclairèrent soudain.

La conversation reprenait un tour intéressant.

Effectivement, ce n'était pas elle, Minerva McGonagall, qui ignorait que Boa Malefoy avait un temps été officieusement presque promise à Vegeta IV.

Hélas, parce qu'il n'était qu'un bâtard, son frère Sephiroth s'était formellement opposé à cette union.

À la place, on l'avait mariée - de son bon gré bien entendu - à ce richissime Ener Malefoy qui, si on faisait abstraction de ses abominables lobes d'oreille, ses énormes sourcils et ses yeux affreux disposait tout de même d'un certain charme.

Et que dire de sa détermination à toute épreuve, de ses talents de négociateur sans pareil et de ses atouts pour mener à bien n'importe quel projet ?

De ce fait cependant, les hauts éléments roturiers du continent telle que Minerva savaient pertinemment ce qu'il en était de la prétendue relation purement amicale de Boa et Vegeta.

Quoi qu'il en soit, l'antédiluvienne écouta avec plaisir Nerthus lui raconter comme elle adorerait sortir Drago de Graveyard afin de le confier enfin un temps à son vrai père.

Nul doute que cela plairait beaucoup au duc de Larnaca, mais également à Sangoku 1er lui-même.

De quoi aurait donc l'air ce grand roi si pareille offense, pareille honte publique lui était associée ?

Un atticois de naissance, fils d'un de ses vassaux de longue date, en réalité enfant du roi rival avec qui il était de manière étouffée plus ou moins en conflit ?

Sirius tapota alors sa bourse.

La palabre s'étalait inutilement, la vieille folle semblait conquise.

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