Ludmilla ~ Chapitre 58

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Se présentant pour la première fois auprès des gardes du palais en tant que réserviste, Sanji n'eut aucun mal à pénétrer dans l'enceinte du somptueux château

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Se présentant pour la première fois auprès des gardes du palais en tant que réserviste, Sanji n'eut aucun mal à pénétrer dans l'enceinte du somptueux château.

Loin d'égaler le faste et la beauté du palais du roi de Starpe, le chef-d'œuvre architectural n'en était pas pour le moins à couper le souffle.

Qui plus est, ici, tout le monde sans exception mangeait à sa fin, était soigné correctement et participait à la vie en communauté d'une manière ou d'une autre mais dans le respect des droits inhérents à la personne humaine - ou autre d'ailleurs...

Le voilà donc demander à une époustouflante blonde accompagnée d'un adorable luxio - ce dernier détail lui confirma qu'il ne s'agissait pas de sa jeune sœur - où donc pourrait-il trouver la dénommée Ino.

Jennica éclata d'un rire cristallin, un service à thé bon à être nettoyé par Caden ou l'un de ses collègues dans les mains.

Sanji ne se demanda pas pourquoi cette magnifique créature riait d'une manière aussi béate et sotte à la fois : la domestique était bien trop agréable à regarder pour mériter le moindre reproche.

Constatant que l'homme, vêtu fort élégamment pour un garde - il est vrai qu'il n'était que réserviste, voilà la raison - attendait la réponse à la question relativement inutile qu'il lui avait posée avant qu'elle ne s'exclame, elle lui répondit alors :

- Ino doit être dans les quartiers de Ludmilla, affirma-t-elle d'une voix suave.

Après quoi, elle lui indiqua précisément comment se rendre dans l'antre de cette mystérieuse princesse qui, tel un ours brun hivernant par grand froid, sortait assez rarement de son repaire.

Enfin, elle prit congé tandis que Sanji suivit ses instructions à la lettre.

Le teckel originel monta donc les larges escaliers décorés de figures animales puis entra dans le couloir tant apprécié de sa petite sœur.

Curieux mais voulant étrangement retarder cette entrevue, le taekwondoiste s'arrêta plusieurs fois devant tantôt une illustre statue représentant un grand personnage d'Attica - en l'occurrence il voua un profond intérêt à celle matérialisant la haute stature du général Madara, numéro deux du royaume - tantôt un remarquable tableau peint très probablement par un maitre lorathiate.

En effet, il se que disait sur tout le continent, Graveyard compris, l'empire détenait en ses frontières les plus talentueux, les plus géniaux des artistes tous domaines confondus.

C'est alors que Sanji fit une drôle de découverte.

Dans un premier temps, le maître en arts martiaux se demanda qui donc avait eu l'idée de peindre et d'exposer, en plus de cela dans son château, la figure de Sangoku 1er avec un strabisme convergent plus que prononcé.

Puis il se rappela la drôle d'habitude de son roi de porter systématiquement une paire de lunettes de soleil aux verres noirs et opaques à l'intérieur comme à l'extérieur du château.

Voilà donc son secret...

Qui n'en était pas vraiment un mais que néanmoins, personne n'évoquait car il est vrai qu'ici, bien des sujets méritaient plus d'attention que celui-ci...

- Sanji ?

Le concerné tourna la tête.

Enveloppée dans une robe bouffante, sa petite sœur s'approcha de lui à petits pas intrigués, son animal toujours de mauvais poil dans les pattes.

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