Ludmilla ~ Chapitre 130

1 0 0
                                    

Harry étant des deux le plus sûr de lui, c'est tout naturellement, d'un accord tacite que la négociation avec Sanji devait être opérée par ses soins

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Harry étant des deux le plus sûr de lui, c'est tout naturellement, d'un accord tacite que la négociation avec Sanji devait être opérée par ses soins.

Le rentier dans l'immobilier se râcla alors la gorge.

Propre sur lui et vêtu d'un costume chic, il planta d'un air amical mais ferme ses prunelles cerclées de vert dans les yeux noirs du beau Sanji.

Celui-ci se passa la main sur sa courte barbiche brune.

- Oui ? demanda-t-il à l'homme assis en face de lui.

Le maître en taekwondo n'était nullement impressionné par ces deux hommes.

L'un paraissait timide, faible, mou et l'autre, presque trop sûr de lui.

Mais paradoxalement, il aimait ce qu'ils dégageaient.

Il sentait qu'il les avait trouvés, les éléments qu'il recherchait...

Harry Potter démarra alors son récit.

Son enlèvement, la déportation, l'évasion aidée de Nerthus dans la maison : il lui conta même comment lui et Kharg s'étaient débarrassés de leurs pierres qui faisaient office à la fois de mouchard et de boule de cristal.

Imperturbable et pas le moins surpris, Sanji ne donna pas son avis d'une manière trop franche.

Cependant, il se permit de réclamer certains éclaircissements, certains détails obscurs ou simplement de relever plus fortement certains points quant à cette drôle d'histoire :

- Nerthus, la domestique polyvalente serait derrière tout ceci ?

Kharg acquiesça vigoureusement de la tête, tel un enfant répondant à un grand adulte.

Harry ne fit pas de commentaire sur ce geste qu'il considérait un brin trop insuffisant.

Il rebondit par contre sur les dires du directeur :

- Il semblerait que le roi ne soit pas au courant de notre retour.

Là pour le coup, Sanji eu une réaction.

Celle-ci ne dura qu'un très court instant mais, durant une fraction de seconde, l'homme à la chevelure dorée fronça presque imperceptiblement ses sourcils en spirale.

Une affaire dans le dos du roi ?

Et donc du général Madara Uchiwa ?

Sanji ne pouvait laisser les choses continuer ainsi, visiblement ces deux personnages constituaient un danger pour son pays.

Effectivement, pour le réserviste la raison d'État était très récemment devenue une priorité absolue.

Sans une institution étatique stable, respectée et forte, Attica se verrait plongée dans la plus profonde anarchie.

À côté, l'enfer qu'était Starpe ne ressemblerait ni plus ni moins qu'à un paradis.

Heureusement, la danseuse avait des ressources.

Sous son bureau, un clavier entier de boutons, tous plus utiles les uns que les autres lui permettaient de communiquer avec certains services.

Dans ce cas de figure, l'un en particulier réclamait la caresse de son index.

D'autant plus qu'alors qu'il pensait cette fort intéressante discussion terminée, Kharg ouvrit alors sa bouche et annonça qu'il pourrait être judicieux de forcer Nerthus à parler.

Du chantage, voilà ce qu'il encourageait.

Et contre une femme...

Non décidément, c'était beaucoup trop pour Sanji.

Qu'il n'ait pas encore de secrétaire passe encore - la dernière ayant occupé ce poste ainsi que son ancien patron se trouvaient à ce moment même dans ce magnifique pays qu'était Starpe - mais qu'on attaque une dame...

Appuyant discrètement sur l'interrupteur d'un rose vif, semblable à un Smarties, le directeur du dojang conclut son entretien sur ces paroles :

- Je vous ai compris.

ValshamrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant