Ludmilla ~ Chapitre 184

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Comme il était fatigant d'être une célébrité de part et d'autre de pareille contrée

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Comme il était fatigant d'être une célébrité de part et d'autre de pareille contrée.

Avant de vivre caché, le vaillant, le preux commandant Kujo avait bien failli devenir fou.

Nul endroit sur ce maudit continent ne provoquait pas de vifs élans chez les femmes, les hommes, les enfants et même les bêtes de toutes sortes qu'il rencontrait.

Parfois, le propriétaire de Dialga regrettait de ne pas être resté sagement dans les tréfonds de ce monde...

Également, il se demandait pourquoi donc il avait emprunté la même voie - à quelques sinuosités près - que le grand Madara Uchiwa ?

S'il aurait su ce qu'il adviendrait de son existence relativement calme jusqu'à la survenue de ces nombreux miracles, le très grand et très large monsieur aurait embrassé une autre carrière.

Faire du pain, élever des chiens ou bien assurer de hautes fonctions officieuses...

Contrairement à Minerva McGonagall, ses compétences exceptionnelles à lui avaient un rapport avec sa force physique.

La vieille chouette quant à elle disposait de facultés intellectuelles monétisables hors norme.

Non pas que ses jours étaient un long fleuve totalement tranquille avant qu'il ne connaisse le succès qu'aujourd'hui il abhorrait.

La parfaite matérialisation des meilleurs atouts masculins permettant d'assurer une descendance de fort bonne qualité avait en quelque sorte toujours attiré l'attention.

Toutefois, il est vrai qu'accomplir de nombreux actes inaccessibles au commun des mortels, acquérir une dignité de plus en plus élevée en venant des abysses et enfin, récolter en or le résultat transformé de ses efforts lui avaient rendu la vie ardue.

L'homme - qui plus est de très haute taille - ne pouvait plus faire trois pas à l'extérieur sans qu'une guenon ou un garnement lui saute au cou.

Voilà qui n'était pas agréable.

Il avait donc développé toute une myriade de stratégies visant à assurer sa tranquillité : la transmutation, le port d'une cape d'invisibilité, le Polynectar...

Mais de toutes celles-ci, une en particulier constituait sa préférée.

La balade dans le tableau.

Puisqu'il était plus qu'adulé, le milouf favori de ces dames était en effet reproduit à l'encre de Chine, à l'huile ou encore à l'eau colorée dans de nombreux lieux.

Sur de nombreux murs il pouvait être observée sa haute stature.

Sans compter bien sûr son regard dur, impassible, immortalisé dans les demeures les plus insoupçonnés.

Il se disait par exemple que la sublime Boa Malefoy, duchesse de ce curieux pays qu'était Larnaca, non loin de la frontière attico-starpienne, possédait elle-même une œuvre d'art représentant Jotaro Kujo.

C'était chose curieuse, n'était-elle pas une épouse, qui plus est une mère de famille dévouée ?

Cependant, le haut fonctionnaire militaire avait été appelé.

Pas par Boa elle-même : il y avait belle lurette que celle-ci avait cessé ses appels exceptionnellement pour lui non intempestifs...

En réalité, entre Jotaro et Ener Malefoy, une ribambelle d'autres intermédiaires avaient été disposées en ce monde.

C'est par l'un de ces biais que le puissant commandant reçut la demande expresse de M. Malefoy.

Il ne fallait pas que Miss Granger s'entiche de l'institution dirigée par Madara.

A contrario, il serait judicieux qu'elle rejoigne les rangs du contact commun de ces deux hommes éminents...

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