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La persévérance de celui qui s'était juré de ne jamais reproduire ce qu'il était en train de faire - à savoir, contrevenir aux ordres de sa hiérarchie -, finit par payer.
Au beau milieu d'une myriade de documents tous plus curieux les uns que les autres, Sanji mit la main sur une feuille blanche de papier glacé qui, lorsqu'on la tenait à plat devant soi, laissait apparaître une vague connaissance suspendue au dos de l'un de familiers ailé mais surtout, la danseuse la trouva enfin, la pièce qu'il convoitait.
La Carte du Maraudeur comportant encore les marques de ses millions de pliages dévoilait, lorsqu'on le lui demandait comme il le fallait, la présence de l'entièreté des occupants momentanés du palais.
Le trésor ayant été créé et ensorcelé par la doyenne des sorciers - McGonagall -, c'est tout naturellement que la phrase suivante devait être prononcée : « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ».
Suite à ces belles paroles, ce qui n'était initialement qu'un plan du château laissait apparaître toute une série de prénoms gigotants sur le papier.
Minutieusement, le voleur agissant d'après lui une nouvelle fois pour la bonne cause et non pour ses intérêts se mit en quête de ses trois lettres.
Il les trouva mêlées à celles appartenant au prénom de son hargneux chat, dans une pièce située au premier étage du château.
Aussitôt, le directeur du dojang remit précautionneusement l'objet de haute valeur à sa place, exactement là où il l'avait trouvé.
Après quoi, il s'extirpa de cette salle.
Son niveau de stress était maintenant nettement descendu, mais toujours pas revenu à la normale.
Il valait mieux pour Sanji qu'il se hâte de rejoindre sa jeune sœur aux tendances marxistes.
Effectivement, rien n'empêchait cette dernière de quitter la pièce où elle s'entretenait en ce moment même avec un lion-chien-tigre, un cochon et un chat.
Néanmoins, sa célébrité l'empêchait de trop appuyer sur le champignon.
Là, il ne cherchait qu'à se faire discret...
Plus jamais il n'oublierait cette maudite cape, ça il en était certain.
Sanji grimpa enfin quatre à quatre les escaliers.
Au beau milieu des marches, une pensée manqua bien de le faire trébucher.
Et si Madara découvrait ce qu'il avait fait ?
Ou pire, s'il utilisait personnellement la Carte, et y découvrait les identités des créatures animales comme humaines peuplant une petite pièce peu usitée ?
Ce genre d'attitude était l'apanage des traîtres, des factieux, de ceux tentant de réunir des intérêts communs et minoritaires dans le but de nuire à autrui - voire carrément à l'intérêt général.
En conséquence, Sanji se dit qu'il fallait faire vite.
Ino n'était franchement pas consciente du danger dans lequel elle s'était mise.
Lui si : depuis qu'il était à la botte du général en personne - et ce, bien que cet événement soit fort récent -, le jeune homme aux sourcils en spirale en avait entendu des vertes et des pas mûres.
Quoi qu'il en soit, le transfuge anciennement réserviste - Madara avait en effet effectué quelques modifications en raison de son statut hors norme... - atterrit bientôt devant la fameuse porte.
