Ludmilla ~ Chapitre 134

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Kysmache remua fébrilement sur les genoux de sa maîtresse avant que celle-ci ne le laisse se glisser au sol

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Kysmache remua fébrilement sur les genoux de sa maîtresse avant que celle-ci ne le laisse se glisser au sol.

La petite créature d'un blanc argenté planta ses yeux azur dans le regard glacial du jeune Malefoy.

L'éleveur de dragons...

Sa qualité de familier l'empêchait de manifester un trop-plein d'affection pour ce personnage, néanmoins le petit avait bel et bien vécu ses premiers instants de vie en son logis...

Concernant ce dernier, il est vrai que le fils Malefoy regrettait l'absence de son puissant Rafale.

Véritable arme de guerre, capable d'écraser n'importe lequel de ces stupides dragons-gardes en quelques secondes, le magyar à pointes n'était que très rarement séparé de son jeune maître...

Il allait être d'humeur exécrable, ça Drago pouvait en mettre sa main à couper.

Et si quelqu'un le ramenait ?

L'homme à la tenue moulante, par exemple ?

Quel drôle d'accoutrement portait d'ailleurs cet homme...

Non pas que la garde royale d'Attica soit extraordinairement respectable, Drago comme les plus élevés socialement du pays connaissaient bien leur rôle en son sein...

Néanmoins, il songeait sérieusement à proposer à Lee de le rémunérer en échange de certains services.

Trop fidèle à son maître pour lui avoir indiqué exactement pourquoi lui, trois dragonneaux et ces quatre abrutis - ainsi que lui-même, l'escorte de ces derniers - se trouvaient ici, Malefoy fils avait effectué ce que son ascendant lui avait toujours appris à faire : se rendre justice.

Bien que Sangoku 1er ne prône en apparence que la justice publique, proportionnelle et mesurée, son père Ener, duc marginal du royaume, lui préférait de très loin la justice privée.

Discrète et bien plus dissuasive, elle avait le mérite lorsqu'elle était bien exécutée d'empêcher à tout jamais la réitération des faits reprochés...

Bien évidemment, le jeune Malefoy ne s'était pas risqué à attenter à la vie de Lee : seul Vegeta IV, Saddler et quelques exceptions incroyablement puissantes se seraient risquées sans danger à pareille extrémité.

En y réfléchissant bien, Drago s'interrogea quant à la possibilité que son oncle préféré, Sephiroth Hancock, Premier ministre de Lorathia et homme fort respecté à chaque recoin du continent fasse de même.

Après tout, qui lui reprocherait ce genre de choses ?

Ou encore mieux, qui donc oserait accuser ce digne bureaucrate, humble et altruiste de commettre une telle atrocité ?

Songeur, Drago se força à retourner intellectuellement auprès de ses futurs cofondateurs de ce qui allait devenir un large et important duché graveyardais.

Avec lassitude, il écouta donc cette satanée Galina conter avec joie le projet de superbes bâtiments que l'on pourrait y instaurer.

Elle parlait de services publics comme si les entrepreneurs n'existaient pas...

Pire, elle affirmait qu'il fallait en limiter le développement.

La digne héritière de l'affreux Staline énuméra une suite de procédés permettant d'après elle d'assurer la prospérité de ce projet encore innommé.

C'est alors que Malefoy se réintroduit verbalement dans le débat.

Il en connaissait une pléthore, de ce genre de moyens.

Son père, célèbre partout et rêvant de dominer le continent avait depuis longtemps correctement d'après son opinion réfléchi à cette question primordiale.

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