Ludmilla ~ Chapitre 115

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« Que faire », voilà ce que se disait Harry le révolutionnaire

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« Que faire », voilà ce que se disait Harry le révolutionnaire.

Ainsi son roi l'avait mené à l'abattoir, lui et d'autres de leurs compatriotes.

Depuis la venue de Nerthus, Kharg et lui-même avaient décidé de conserver les pierres, toutes les deux en un même lieu.

À la ferme de Kharg.

C'était risqué, certes, mais les deux ex colocataires avaient fait le choix de dénoncer cet homme d'une extraordinaire hypocrisie.

Mais avant ça, il y avait plus important à faire.

L'éleveur de cochons avait retenu la mort de l'homme des galeries, Harry quant à lui principalement l'évasion relativement réussie de Sanji Yamanaka.

Bien que le dernier paradoxalement désirait avidement connaître en priorité ce qu'il était advenu de cet homme - mourir jeune atticois était plus que fort rare... - il suivit le premier quant à sa proposition de venger leurs anciens compagnons d'infortune avec l'aide du seul s'étant enfui par lui-même.

Inutile de demander de l'aide à cet aristocrate suffisant ayant vendu ses services à la sorcière pour recouvrer la liberté : à cet instant nul individu n'exécrait plus le jeune Potter qu'un membre de la noblesse d'Attica.

De ce fait, leur objectif momentané était de se rendre auprès de ce Sanji.

Pour ce faire, Kharg avait tenté d'utiliser les deux pierres, mais il semblerait que sauf décision de Nerthus, nul projection ne leur apparaissait sous l'unique condition de leur bon vouloir.

Comme ils avaient hâte de rencontrer ce grand combattant !

Bien entendu, ni l'un ni l'autre ne se doutait que le grand blond élancé s'était depuis mis au service du général de l'armée Madara Uchiwa.

Néanmoins, même après cette découverte peu de chance qu'ils changent d'avis vis-à-vis de lui.

Leur sentiment de révolte, leur haine envers un ennemi commun allait à coup sûr les rendre aussi proches que les cinq doigts de la main.

Les voilà donc marcher au pas en direction de la demeure du taekwondoiste.

Une jolie maison, toute simple entourée d'un petit jardin faisant office de coquette décoration.

C'est Harry qui frappa à la porte.

Une fois, deux fois.

Voyant qu'on ne lui ouvrait pas, il s'approcha de la fenêtre mais n'observa rien de plus que des volets rouge sombre parfaitement tirés.

Les deux jeunes hommes se regardèrent quelques secondes.

- Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Kharg.

Peu lui importait de retenter le coup ultérieurement ou bien de partir littéralement à la recherche du maître en arts martiaux.

Harry réfléchit quelques instants.

Et si lui aussi avait dû être caché ?

Il savait que Sanji s'était introduit dans le palais par les voies d'urgence souterraine.

Une lumière s'alluma soudain dans son esprit.

- Viens, ordonna-t-il à l'homme à la tresse châtain en le tirant par l'avant-bras.

L'éleveur de cochons s'exécuta.

Comme tout habitant d'Attica de longue date, Harry connaissait l'emplacement des principaux accès de ce genre.

Au bout de quelques minutes, il repéra celui emprunté par Sirius sous sa forme canine juste avant de commettre l'acte l'ayant plongé dans une profonde résipiscence qui engloutissait depuis tous ses sens.

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