Ludmilla ~ Chapitre 153

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Paradoxalement, tout en étant aussi réactionnaire et peu enclin à élargir la panoplie des droits subjectifs de ses sujets, Starpe acceptait sans problème les femmes à son poste le plus haut

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Paradoxalement, tout en étant aussi réactionnaire et peu enclin à élargir la panoplie des droits subjectifs de ses sujets, Starpe acceptait sans problème les femmes à son poste le plus haut.

En conséquence, Ino-Jennica était en théorie tout à fait apte à supplanter Vegeta IV, lorsque celui-là viendrait à se retirer.

À moins que son ambitieux demi-frère ne l'évince à son profit, lui qui tenait tant de son géniteur...

Quoi qu'il en soit, le général officieux à l'intelligence coruscante était bien décidé à se mettre la niaise héritière de la couronne starpienne dans la poche.

Il papota donc avec elle de manière de plus en plus intéressée, sous le regard intrigué du vieux sage.

Vegeta IV tolèrerait-il qu'un homme s'adresse avec tant de véhémence à sa fille ?

Le vieux débris le craignait bien.

Là, le roi était probablement encore en train de chercher son descendant mâle, volant à la rescousse du pauvre blond coincé dans le royaume des morts.

Il connaissait bien Vegeta IV : il était excessivement fougueux de nature.

Si cela servait ses intérêts, nul doute qu'il risquerait de dépasser légèrement les limites placées par Lord Saddler.

Ce que le Premier conseiller craignait avec une vive appréhension.

Toutefois, il commençait à se questionner quant à la possibilité qu'Ino-Jennica assagisse, tempère le tempérament tempétueux de son père.

Ses verres en demi-lunes tournés vers son visage harmonieux, Dumbledore se demanda longuement à quoi pouvaient bien penser cette toute nouvelle princesse.

Passer de petites servante insignifiante à plus importante privilégiée de tout le continent.

La totalité des filles de l'ensemble des ducs, comtes et autres nobles n'égalaient pas cette haute dignité soudain retrouvée.

Pendant que l'assistant principal du roi analysait la belle princesse, non sans continuer de converser avec elle, il prêtait simultanément attention à Orochimaru qui voyait là un gros poisson à ferrer.

Il n'était pas bien difficile de comprendre pourquoi l'autoritaire garde en chef s'intéressait à cette femme et pas à une autre.

Pas la peine de s'appeler Malefoy pour être doté d'une forme d'opportunisme.

Il voyait là une jeune proie faible mais politiquement puissante, lui qui à chaque instant de sa stressante existence risquait de finir suspendu sur la potence.

C'est alors que Dumbledore fut soudainement frappé par une question que jusqu'ici, il n'avait jamais eu besoin de se poser.

Qui Vegeta IV allait-il accepter d'unir à sa fille ?

En temps normal, il aurait sournoisement poussé sa progéniture dans les bras de l'héritier de Lorathia voire dans le pire des cas d'Attica.

Le souci étant qu'en ce moment, et probablement durant un certain temps, seule une femme occuperait la place dudit héritier.

En conséquence, peut-être que le despote se résignera à voir sa descendance se perpétuer à l'aide d'un simple garde en chef...

C'était une hypothèse à considérer, cependant le vieil homme ne pouvait pas se douter que bien que starpien, de ce fait élevé à la dure discipline qu'imposait ce pays d'autant plus lorsqu'on était doté de sa dignité, c'était à Attica qu'Orochimaru convoitait sa nouvelle place.

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