Ludmilla ~ Chapitre 92

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Une légère modification avait été opérée par le jeune maître de Sirius durant le déroulement de la mission de celui-ci quant à son processus

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Une légère modification avait été opérée par le jeune maître de Sirius durant le déroulement de la mission de celui-ci quant à son processus.

Effectivement, Vegeta IV lui n'avait jamais vu Ino, tout comme il n'avait probablement pas non plus déjà entendu parler de cette domestique.

Toutefois, pouvait-on en dire autant des nouveaux starpiens que Jennica allait d'ici peu rejoindre ?

Un non complet n'était pas à exclure, la servante ayant des célébrités comme parents, le doute était plus que permis.

Quoi qu'il en soit, Sirius de son côté entamait donc le cœur de la quête à laquelle Sanji l'avait assigné.

Là, il devait pénétrer dans la chambre de Jennica et la convaincre de monter avec lui et son chat à dos de libégon...

Contrairement à ce qu'on pourrait le croire initialement, la tâche s'avéra bien plus facile qu'on - Sirius le premier - aurait pu l'imaginer.

L'animal gratta doucement à la porte de la chambre, tel un ragdoll enfermé à l'extérieur réclamant à sa maîtresse le droit de rentrer.

Voyant que ça ne fonctionnait pas, et ne souhaitant surtout pas que quiconque d'autre que Jennica et Tatziki ne l'aperçoive, le chien gratta de plus en plus fort, et ce jusqu'à ce que des bruits de pieds enrobés de chaussette fatigués ne viennent à sa rencontre.

La belle blonde ouvrit donc la porte avec son chat dans les bras, surprise à la vue du joli chien tout noir assis sur le marbre du couloir.

- Oui ? demanda Jennica qui, bien que peu perspicace, avait bien entendu compris qu'il s'agissait là d'un familier.

Le chien couina en donnant des drôles de petits coups de tête vers l'avant, mais là encore l'idiote notoire du palais interpréta correctement le message.

C'était comme si le langage canin était pour elle bien plus compréhensible que l'humain...

En tout cas, Sirius entra rapidement dans la chambre de Jennica qui referma donc son accès.

Tel un bon toutou alertant d'un danger imminent imperceptible à l'œil aveugle des humains, le chien aboya alors, non pas agressivement mais suffisamment fort pour que Jennica s'en préoccupe.

Naïvement, elle alla lui apporter un jouet - Tzatziki fit la moue en l'observant lui prêter l'un de ses biens - mais le canidé rejeta l'objet.

Comment convaincre une femme de monter à dos de libégon en pleine nuit sans prendre son apparence humaine ? Telle était la question.

Heureusement, l'animal était doté d'un cerveau efficient. Comme prévu car le timing était chronométré à la perfection, le battement des ailes de Chalcis parvinrent à leurs trois paires d'oreilles.

Subséquemment, Sirius attrapa la manche du pyjama de la domestique par la gueule, avant de la mener à l'une de ses fenêtres.

Une fois ses portes et volets ouverts, on découvrit, en hauteur par rapport à ces abrutis de dragons-gardes, la silhouette de la chimère que là encore, Jennica ne connaissait pas.

C'est que Sanji n'était pas un familier de cette servante...

De la même manière qu'Ino peu de temps auparavant, à une fenêtre un peu plus éloignée, la jolie blonde et son chat se laissèrent mener à dos de libégon jusqu'à un endroit inconnu, la fenêtre toujours grande ouverte.

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