Tandis qu'un serpent de métal d'une dizaine de mètres s'affairait à creuser dans la plus haute tour de cette partie du château, Kharg appréciait l'éventualité de faire un petit somme.
L'éleveur de cochons ne se doutait pas que son adorable spoink accompagné d'autres bestioles bien connues s'affairait à le libérer d'une détention encore plus arbitraire qu'à l'accoutumée.
En effet, Pompéi avait fait savoir à Andye,
qui l'avait raconté à Sabrefield, qui lui-même avait transmis le message à Safran - qui avait aussitôt physiquement rejoint l'arcanin - qui avait mis au courant Strelitzia du scandale d'État dont l'innocent était victime.En conséquence, aidés désormais de deux humains, à savoir Ino et Sanji Yamanaka, les bêtes étaient bien décidées à achever leur entreprise.
Concernant le taekwondoiste, celui-ci avait finalement reconnu qu'en pareil cas, la raison d'État ne constituait pas la priorité du pays.
Sur quelle voie sombre et analogue à Starpe se dirigeait ce digne royaume qu'était Attica si de tels faits y étaient commis ?
Madara avait sûrement eu de bonnes raisons d'agir comme ceci, néanmoins son sbire ne prit pas la peine d'en vérifier l'existence.
En réalité, il aurait dû obéir aux ordres légitimes du général.
Comme Harry en avait été mis au courant, son acolyte allait prochainement être libéré par Krauser en personne.
Effectivement, le code cyan ne constituait qu'un subterfuge, une mesure destinée à effrayer et dissuader un potentiel futur délinquant.
En l'espèce, Madara avait même récolté une pièce de choix.
À l'instar d'un Sanji Yamanaka - hélas finalement pas aussi fidèle et motivé qu'il en avait de prime abord eu l'air - nul doute que celui-là appartiendrait un long moment à la riche collection d'agents spéciaux du numéro deux d'Attica...
Pour l'heure, le marteau-piqueur ne cessait de s'agiter dans la pierre.
Celle-là était solide, mais le steelix suffisamment puissant pour en venir à bout.
L'animal fait d'acier et de roc agissait méticuleusement.
Effectivement, il ne fallait surtout pas alerter les Détraqueurs de ce qui se tramait non loin de leurs faces aveugles.
Située sous la cellule de Kharg, trouvée avec facilité grâce à la sensibilité de la taupe métallique, cette dernière dessinait le plus discrètement possible une sorte de silhouette en forme de porte sur ce qui était pour le reclus le sol de sa cage.
Parce qu'il était fort proche de sa maîtresse Nerthus - qu'il accompagnait un peu partout depuis sa plus tendre enfance - et qu'en conséquence, le doberman de feu était habitué à entendre de multiples informations relatives aux petits secrets du palais, Pompéi avait informé la récente équipe de révolutionnaires qu'en aucun cas, les fantômes matériels ne pouvaient quitter leur lieu de gardiennage.
En outre, Madara ne les avait autorisés qu'à rester collés à la porte de la cellule de Kharg, pas de lui provoquer certains effets...
De ce fait, c'est tout naturellement que lorsque le familier d'Harry sortit sa grosse tête grise poussiéreuse de son trou, seul le détenu eu l'opportunité de quitter ces lieux lugubres.
Voilà donc l'éleveur de suidés suivre tel un canidé le serpent du rentier dans les méandres du palais.