Ludmilla ~ Chapitre 156

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Effectivement, comme le dit si pertinemment Bad Bunny dans Te bote - littéralement « je te jette » - : « lo que no sirve ya no lo reciclo »

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Effectivement, comme le dit si pertinemment Bad Bunny dans Te bote - littéralement « je te jette » - : « lo que no sirve ya no lo reciclo ».

À savoir : ce qui ne sert plus, le brillant général Madara ne se donne absolument pas la peine de le recycler.

Dès lors, pour le moment et ce jusqu'à ce qu'il en modifie sa décision, Kharg allait devenir le calme voisin de la jeûneuse des cachots sous la surveillance du général de la garde royale.

Krauser ne se fit pas prier pour trainer le vaurien en dehors du bureau - sous l'œil courroucé et éberlué de Harry - avant d'en refermer la porte d'un coup de pied.

Dans quel régime politique Attica était-elle tombée ?

À moins qu'elle n'ait toujours été qu'une méprisable dictature ?

Révolté et se retenant de fusiller du regard l'impassible chef de l'armée de ce pays que jusqu'à il y a peu il aimait tant, l'atticois de naissance ne savait plus comment se tirer de ce bourbier.

Madara était très puissant, certainement pas autant que le maudit bien que vaillant Sangoku 1er, mais tout de même assez pour que le rentier réfléchisse objectivement avant de choisir clairement quelle voie il allait emprunter.

La sédition ou la manipulation ?

Le jeune homme brillant, devenu riche par la force de sa volonté, de son travail intellectuel acharné et de sa persévérance était capable, lorsque les circonstances le justifiaient de faire quelques compromis.

En l'occurrence, son jeune et nouveau compagnon d'infortune lui était d'une manière ou d'une autre lié, du fait de cette évasion organisée par cette saleté de Nerthus.

Était-ce un piège ?

Non sans doute, la traîtresse leur avait tout de même rendu leur liberté, de la même manière qu'un pécheur ne désirant pas ingurgiter ses trésors remettait à l'eau les poissons capturés tels des poissirènes dans une mare ou des keunotors dans les hautes herbes.

Toutefois, Harry n'avait aucune confiance en cette femme acariâtre.

Pourquoi les avait-elle logé dans la maison de l'homme des galeries ?

Et - pour la millième fois - qui était donc cet atticois, s'il en était bien un ?

Tandis que les rouages des méninges du fier Harry tournaient à plein régime, le général Madara le contemplait de son habituel regard froid, impassible et patient.

Sa figure était nettement plus avenante que celle du séduisant commandant Jotaro Kujo, appât de ces dames, néanmoins ses pensées étaient impénétrables.

Si seulement, à l'instar de Minerva McGonagall, le jeune Potter maîtrisait la legilimancie.

Cette incroyable faculté lui permettraient de pénétrer directement dans la tête de quiconque...

Pour le moment, Harry se battait contre son propre esprit.

Son confort momentané et sa vie et celle de Kharg sauvées, ou bien sa fierté temporairement entachée mais un objectif global finalement réalisé ?

Sur ce dernier point, il convenait pour lui de bien prendre en compte le fait que nul ne pouvait deviner ce que cet abominable Krauser pourrait faire à sa récente proche connaissance.

Harry prit une longue inspiration.

Il était fort difficile de choisir, un inconnu ou son pays ?

Après tout, ne valait-il pas mieux pour les atticois qu'ils ne sachent tout simplement rien de tout ceci ?

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