Ludmilla ~ Chapitre 9

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- Suis-moi, lui dit-elle

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- Suis-moi, lui dit-elle.

Arbyda souleva son derrière de phacochère du canapé afin de se faire guider par Lucie qui la menait hors des quartiers.

Pendant un instant, la domestique des services prandiaux se fit la remarque que les valets de chambre avaient vraiment la belle vie...

Si elle avait averti qu'elle s'était rétablie, la grosse dame serait en ce moment même occupée à éplucher des patates.

Lucie, elle, avait pour tâche principale la tenue des quartiers et celle de la compagnie de la princesse - qui ne parlait apparemment pas beaucoup...

Le trajet ne fut pas très long : Lucie mena la cuisinière devant une porte située à quelques dizaines de mètres à peine du lieu de leur rencontre.

Là, elle y colla une oreille ornée de diamants avant d'actionner délicatement la poignée puis de découvrir une jolie pièce au centre de laquelle une vitrine imposante abritait quelques unes des armes saisies par la garde de Sangoku 1er

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Là, elle y colla une oreille ornée de diamants avant d'actionner délicatement la poignée puis de découvrir une jolie pièce au centre de laquelle une vitrine imposante abritait quelques unes des armes saisies par la garde de Sangoku 1er.

Là, elle y colla une oreille ornée de diamants avant d'actionner délicatement la poignée puis de découvrir une jolie pièce au centre de laquelle une vitrine imposante abritait quelques unes des armes saisies par la garde de Sangoku 1er

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La mine renfrognée, Arbyda constata tout de suite que sa massue noire agrémentée d'épais picots ne s'y trouvait pas.

Sur le point de gifler Lucie qu'elle soupçonnait de lui avoir joué un tour, elle se retourna brusquement vers elle, l'allure menaçante.

Étrangement, la femme aux cheveux violets lui répondit par un petit sourire.

- Elle doit être aux faux cachots, devina-t-elle.

Lucie n'osa pas la questionner quant à la raison de cette confiscation : alors qu'elle prenait jusque là Arbyda pour une simplette, elle commença à assimiler l'idée que le problème chez elle ne relevait probablement pas uniquement de la bêtise...

En effet, si Nerthus avait jugé bon de ranger sa massue auprès du garde en chef - les autres cachots étaient eux gardés par bien pire qu'un homme armé d'un TMP - la cuisinière devait s'être rendue coupable de quelque chose de plus important qu'un petit dommage corporel...

En effet, si Nerthus avait jugé bon de ranger sa massue auprès du garde en chef - les autres cachots étaient eux gardés par bien pire qu'un homme armé d'un TMP - la cuisinière devait s'être rendue coupable de quelque chose de plus important qu'un ...

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Les voilà toutes deux quittant la salle alors même qu'elles venaient à peine d'y entrer.

Refermant son accès délicatement, Lucie descendit les marches suivie d'une Arbyda soufflant et crachotant à chaque pas.

Cette dernière eut un peu de répit, puis elle subit de nouveau son supplice lorsqu'elle entama l'escalier étroit en colimaçon qui menait vers les faux cachots.

Parvenues dans un angle à quelques mètres des grilles faussement menaçantes, la domestique de chambre se tourna vers la cuisinière :

- Attends-moi là, lui recommanda-t-elle à voix presque basse.

Elle lui chuchota quelques mots à l'oreille, puis, d'une démarche gracieuse, la porteuse des cheveux violets s'approcha de l'accès aux petits studios faisant office de punition pour les membres du royaume commettant des petites infractions.

Arbyda se fit la réflexion que frôler de tuer un humain méritait plutôt d'être gardée de l'autre côté...

Un peu plus loin d'elle, les pas lents et puissants d'un homme se firent entendre.

Lucie démarra la conversation.

Krauser ouvrit les grilles, légèrement méfiant comme il l'était avec chaque visiteur - sans exception. Lucie posa alors un premier pied dans le couloir, le géant dans son dos.

Celui-ci la conduisit jusqu'à une vraie salle d'armes.

Là, une ribambelle de lames de toutes tailles, de toutes formes, de toutes couleurs et de toutes largeurs cohabitaient avec une véritable collection d'arbalètes, de fusils et de pistolets - entre autres.

Posée verticalement contre un mur, maintenue par un cercle de cuir noir, la massue d'Arbyda, les picots légèrement recourbés sous le choc du dernier coup qu'ils avaient portés, attendaient patiemment qu'on vienne la chercher.

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