Ludmilla ~ Chapitre 60

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Rafale souffla brutalement à la vue des trois intrus

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Rafale souffla brutalement à la vue des trois intrus.

C'est que la drôle de bête avait compris ce qu'elle allait devoir supporter.

Afin de l'attendrir, maître Drago lui jeta dans la gueule une série de féculents ayant pour but de maintenir cette large musculature.

Et bien sûr, d'assurer au mieux le transport aller-retour qui l'attendait.

Rafale se montrait particulièrement exécrable lorsque son estomac n'était pas bien rempli.

Pompéi se fit soudain tout petit.

C'était contre ça qu'il avait rugi la veille au soir ?

Mieux valait que la bête l'ignorât.

Ce qu'elle ne fit pas évidemment.

Au moment où la haute stature pareille à un gros lézard recouvert d'écailles noires planta son regard jaune en amande, similaire aux jolis yeux d'un chat, dans ceux du petit chien, ce dernier se mit à couiner.

Non pas que l'arcanin était de nature craintive : durant l'enfance et une partie de l'adolescence de sa maîtresse légitime, des monstres abominables avaient, sur ordre de Vegeta IV, croisé leur chemin...

Néanmoins, aucune monstruosité de cette taille, disposant d'une queue armée de picots couleur bronze prêts à s'enfoncer profondément dans la chair chaude du canidé, n'avait alors rencontré ce petit animal dans pareilles circonstances.

À part peut-être - et encore, avec Pompéi ils se montraient plutôt cordiaux - les dragons gardant le château royal d'Attica lorsque la nuit tombait.

Hermione lui caressa doucement l'arrière des oreilles afin de le calmer, ce qui fonctionna partiellement.

Une fois le petit-déjeuner de la créature à peine domestiquée engloutie, celle-ci accueillit bien volontiers Malefoy fils, mais rechigna à admettre sur son dos puissant trois misérables créatures.

Poussant finalement un long souffle nasal qui réchauffa soudain l'air ambiant, son propriétaire lui aussi de mauvaise foi parvint finalement à lui faire courber l'échine - au sens propre comme au sens figuré.

Timidement, Hermione, Pompéi et enfin Sacha grimpèrent sur la surface écailleuse mais dure comme de la roche de l'animal féérique.

Puis sans crier gare, le dragon prit son envol.

Ce fut un voyage aussi court que terrifiant pour ces trois inhabitués aux voyages sur dos d'animal volant.

À plusieurs reprises, Rafale s'amusa à les faire chuter dans le vide, puis, peu de temps avant qu'ils ne tombent au sol et rejoignent Lord Saddler, à les réceptionner in extremis avant de foncer vers leur itinéraire.

Enfin, on arriva au cabinet du médecin.

Volontairement, l'héritier des Hancock et des Malefoy avait choisi comme praticien un individu  bien connu de tout Attica pour son grand savoir médical afin que le bruit se sache dans tout le pays que les Malefoy se préoccupaient des misérables...

Sorcier et médecin - tout comme Sangoku 1er mais dans son cas plutôt passionné par les vivants -, l'individu leur ouvrit chaleureusement la porte de son gigantesque cabinet en personne.

Il était si tôt que même sa secrétaire n'avait pas encore pris son service.

Minuscule, la petite créature les fit traverser un agréable salon agrémenté de mini cerisiers en fleurs, avant de conduire le petit groupe - à l'exception de Rafale bien évidemment, lui patientait non loin de l'entrée telle une limousine - dans son grand bureau.

Grimpant difficilement sur le siège de son haut fauteuil - le petit renne dut s'y prendre à plusieurs fois - il fit alors face, debout et les pattes avant sur son bureau, à son patient et à ses accompagnateurs.

- Que puis-je faire pour vous ? demanda d'une petite voix adorable le docteur Tony Tony Chopper.

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