Ludmilla ~ Chapitre 122

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Il existait dans le palais royal un accès à la bibliothèque publique et numérique d'Attica

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Il existait dans le palais royal un accès à la bibliothèque publique et numérique d'Attica.

Là, on y trouvait un certain nombre d'informations importantes, notamment un annuaire.

Bien que d'une certaine manière fugitifs, Harry et Kharg ne se donnèrent même pas la peine de tenter de modifier leur apparence.

Afin de ne pas éveiller les soupçons des agents administratifs, les deux jeunes hommes préférèrent se débrouiller par eux-mêmes.

Effectivement, ils auraient très bien pu choisir de s'offrir les services d'un pigeon voyageur, d'un hibou ou même d'une sorcière afin de trouver l'emplacement exact de leur Sanji.

Toutefois, l'un comme l'autre étaient entièrement d'accord sur le fait de garder ces éventualités comme plan B, C et D.

Ils tapèrent donc le nom du maître en arts martiaux dans la barre de recherche d'une tablette tactile et, aussitôt, une page apparut.

Sanji ne partageait pas son adresse personnelle au grand public, néanmoins son numéro de téléphone professionnel ainsi que l'adresse du dojang où il entraînait ses petits protégés figuraient sur sa page.

L'éleveur de cochons rencontra le regard triomphant dans les yeux verts d'Harry.

Enfin ils savaient où le trouver.

Cachant leur enthousiaste en maintenant une mine neutre et une allure normale, les deux révolutionnaires quittèrent tranquillement le majestueux palais.

Une fois le nez dehors, ils eurent la désagréable impression que tous les regards étaient braqués sur eux.

Étaient-ils des traîtres à leur propre patrie ?

Après tout, Sangoku 1er les avait livrés à ce satané tyran...

Non, décidément ils ne faisaient rien de mal.

La cité était pourvue de nombreux plans magiques indiquant précisément l'emplacement d'un lieu, mais Kharg avait récupéré mieux que ça en passant à la ferme.

Une boussole tout aussi ensorcelée à quoi il murmura l'adresse du dojang.

La flèche bleu clair s'illumina en pointant sa flèche en direction d'Harry.

En conséquence le duo bifurqua à gauche.

Les rues grouillaient de monde, comme chaque jour dans la capitale.

À l'instar d'Hermione et de Sacha quelques temps plus tôt, l'homme à la tresse châtain lançait avec intérêt des regards en direction des boutiques et autres bâtiments agréables aux yeux.

Harry renifla soudain bruyamment.

Kharg lui lança un regard en coin inquiet mais son compagnon ne pipa mot.

Tout comme lui il se sentait suivi, épié comme un misérable collaborateur.

Il était difficile pour un atticois de se lever contre le pouvoir en place.

Ici, chaque individu était tant élevé dans le partage commun d'un seul et même pays ouvert à l'extérieur qu'il était considéré comme ingrat et méprisable au plus haut point de ne pas respecter avec ferveur les autorités ainsi que les institutions mises en place.

En premier lieu Sangoku 1er, considéré comme le protecteur de son peuple - de naissance comme immigré - et grand garant des libertés de ses habitants.

Que dirait-on de pauvres anonymes diffamant ce grand souverain ?

Après tout s'ils n'étaient pas contents rien ne les empêchait de quitter le continent...

Lorathia allait très prochainement être gouverné par le même homme qu'Attica, et Starpe refusait catégoriquement toute immigration, hors cas très exceptionnels..

Néanmoins, Kharg et Harry repensèrent aux mauvais traitements récemment subis, puis à l'homme des galeries, à Krauser puis Nerthus, représentatifs du roi et de son mépris...

En conséquence, leurs pas redoublèrent d'envie de rencontrer Sanji.

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