Ludmilla ~ Chapitre 137

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Tandis qu'elle brossait avec douceur la crinière frisée et temporairement inactivée - donc dénuée de flammes - d'Andye, Nerthus jetait un œil distrait à Pompéi

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Tandis qu'elle brossait avec douceur la crinière frisée et temporairement inactivée - donc dénuée de flammes - d'Andye, Nerthus jetait un œil distrait à Pompéi.

Assis dans un coin du box de l'écurie privée du palais, l'animal fixait le plafond comme s'il était plongé en pleine réflexion.

Tout en gardant les yeux posés sur son chien, Salazar Junior repensait encore une fois à ses deux marionnettes.

Bientôt celles-ci ci allaient probablement être arrêtées par un garde d'Attica.

Par lequel, elle ne savait pas, ce qui était néanmoins sûr était qu'elle allait devoir les faire sortir des vrais cachots.

Effectivement ce n'était pas elle, haute fonctionnaires mi-militaire mi-civile qui allait ruiner son image et sa carrière en dénonçant les agissements de Sangoku 1er.

D'autant plus qu'elle avait participé aux derniers événements constitutifs de plusieurs voies de fait.

Au nom du principe de la baïonnette intelligente, elle ne pourrait de toute manière pas échapper bien longtemps à une révolte populaire, si son nom était mêlé à cette sale affaire.

D'où la nécessité pour la sœur de Vegeta IV d'assurer ses arrières.

Si elle leur permettait de s'évader - une seconde fois - et en plus les protégeait, quel genre d'ingrats seraient-ils pour ne pas la remercier ?

Certes, ils étaient conscients qu'elle les manipulait, cela ses pierres - dont ils s'étaient d'ailleurs délestés comme elle s'y était attendue - le lui avaient confirmées.

Néanmoins elle comptait sur la bonté naturelle de l'éleveur de cochons et sur la fierté du rentier pour ne pas lui tenir rigueur de sa collusion controversée passée.

Au beau milieu de toute cette mêlée, un seul sujet - qui n'en était pas vraiment un au sens politique du terme - préoccupait tout de même l'acariâtre Nerthus : Ludmilla.

La princesse faible, constamment cachée dans ses quartiers et surprotégée ne supporterait jamais ce que son père allait prochainement connaître.

Dans un certain sens, le sort de celui-ci aussi provoquait une certaine émotion chez la reine légitime de Starpe.

Elle ne pouvait cacher qu'après toutes ces années effectuées à son service où, exceptées les visites diplomatiques dont elle avait plus d'une fois elle-même proposé de participer dans un but stratégique, elle avait été relativement très bien traitée.

Pas aussi bien qu'au temps où elle était la fille du roi Ramón II solidement assis sur son trône, mais plus que convenablement pour une domestique polyvalente.

Il est vrai également que sans son statut de naissance, Nerthus aurait tout fait pour protéger Sangoku 1er et son trône atticois.

Dans l'hypothèse où elle n'aurait été qu'une simple immigrée starpienne, à l'image de ce Sacha...

Lui et Drago lui en voulaient-ils encore, d'ailleurs ?

Alors que le deuxième était condamné à vivre dans l'ombre de son géniteur jusqu'à la fin des temps - il était peu probable qu'Ener cède sa place de sitôt d'autant plus à pareil incapable -, le deuxième quant à lui n'aurait obtenu qu'une banale situation de citoyen atticois.

Là, ses deux anciens captifs de courte durée allaient connaître en miniature ce qu'elle-même aurait dû vivre à partir de l'abdication de son père du trône de Starpe : le statut le plus élevé d'un royaume.

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