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L'invitée de Vegeta IV et son chat se réveillèrent dans un splendide lit à baldaquin trois fois plus grand que celui dans lequel leurs deux enveloppes avaient pour habitude de sortir de leurs rêves.
Il faisait bon, ni trop chaud ni trop froid.
Ne sachant que faire, Ino-Jennica sortit pieds nus de cette curieuse chambre de princesse, bien plus luxueuse que celle de la fille de Sangoku 1er.
À peine avait-elle ouvert la porte qu'une domestique l'accueillit telle une fidèle un brin trop investie avant de la chausser de pantoufles moelleuses et confortables.
La fausse Ino la remercia avant de poursuivre sa petite promenade avec son chat.
Le palais était extraordinaire, richement décoré et manifestait le goût qualitatif et prononcé de son propriétaire pour un art compliqué et raffiné.
Néanmoins, il est vrai que pour ce qui était des tableaux, seule la face au front haut et large de Vegeta IV avait l'honneur d'être représentée.
Son regard noir, insolent pour certains et effrayants pour d'autres était mis en valeur par le biais de différents jeux de lumière, angles et couleurs selon les œuvres.
- Te voilà enfin, dit alors une voix rauque.
Jennica se retourna et fit face au vieillard de la veille.
Quelques temps plus tard, la voilà attablée autour d'une myriade de mets.
La blonde se contenta d'un simple petit-déjeuner sucré, tout en écoutant d'une oreille distraite le laïus du vieux croulant.
Vegeta IV avait une sacrée annonce à lui faire, dans le genre de celle que l'on obtenait en temps normal plutôt en gagnant au Loto.
La contrefaçon d'Ino se souvenait vaguement des propos de la veille que le roi de Starpe avait prononcé.
L'ersatz de la soeur de Sanji n'était guère enchantée par cette idée.
Qu'allait-elle donc faire de sa vie en compagnie d'un homme de l'âge d'être son oncle ?
Non décidément, sa beauté était un réel fardeau, une vraie malédiction...
Si seulement son apparence égalisait celui d'Arbyda la cuisinière avant son incarcération... quelle quantité de problèmes elle aurait esquivé !
Au lieu de ça, la voilà dotée d'un visage de poupée Barbie aux traits parfaitement proportionnés, combiné à une silhouette mince et dénuée d'excès de graisse.
Ino-Jennica poussa un soupir.
Puis soudain, elle prêta un tant soit peu attention au discours du vieux.
L'ancêtre l'appelait princesse.
Elle, une princesse ?
Elle était fort belle, ça oui, avec ses yeux émeraude et son visage ovale mis en valeur par une très longue chevelure blond platine, mais de quel pays pouvait-elle donc être la princesse ?
Pas d'Attica, ça c'était sûr et certain : chaque jour la domestique prenait grand soin d'assister la timide Ludmilla dans son quotidien fort calme et presque ennuyant.
Pour une princesse unique héritière d'un tel royaume, il était curieux qu'elle ne profite pas plus de son statut...
C'est alors que le roi, le grand monarque qui terrorisait tout Starpe fit entendre sa voix grave et agacée.
Un instant plus tard, Dobby fit son apparition.
Portant une assiette de cookies de toutes les couleurs dans le plat de ses petites mains, il l'appella lui aussi ainsi : princesse.
