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Toujours flanquée de Neji et de son Gandja, la sœur de Sanji s'apprêtait à se diriger vers les somptueux quartiers de Sangoku premier du nom, quand elle décida soudain de bifurquer vers un tout autre lieu.
En haut également, mais sur un autre chemin, la morgue du château abritait - elle en était sûre - la réponse à toutes ses interrogations.
Nul besoin d'aller quérir l'avis des fidèles à leur souverain qu'étaient ses parents.
Ceux-là chercheraient à la dissuader, premièrement par loyauté envers leur monarque, et deuxièmement pour les protéger, elle Ino et ainsi que toute sa famille, de fouiller dans les affaires du palais.
De ce fait, Ino ne pouvait pas compter sur grand-monde.
Sanji lui semblait être de son côté, néanmoins elle n'osait pas en parler à quiconque d'autres.
Pas même au toutou de son grand frère, lui qui avait jeté tel un sac poubelle la naïve Jennica et son chat en direction des Enfers.
La voilà donc monter quatre à quatre des énièmes escaliers de marbre, noirs et striés de blanc dans le cas de ceux-ci.
La domestique pensa un instant qu'il aurait peut-être été plus judicieux de se délester du gros fauve ardent avant de se lancer dans pareille mission.
Cependant, elle se rendit alors compte que bien au contraire, la présence du familier du roi en personne lui assurait une totale impunité.
Qui donc arguerait de sa prétendue trahison alors qu'elle se trouvait à l'instant en question avec cet être ?
La bêtise de commettre un tel acte avec sa compagnie paraîtrait tellement grosse, tellement évidente qu'elle ne pourrait être que fausse.
En conséquence, Ino, ainsi que Neji et Gandja sur ses talons arrivèrent bientôt devant une grande porte noire et lisse.
Celle-là même qui, moins d'une semaine auparavant, à la suite d'une requête effectuée par le plus grand fidèle de Drago Malefoy, avait laissé entrer un petit groupe de membres de la garde royale afin de camoufler le cadavre de l'homme des galeries.
À sa grande surprise, Ino découvrit donc une porte totalement accessible.
Pas même un sortilège lancée par la mystérieuse Ada n'avait clos l'accès à la morgue du palais.
Poussant le mur détachable, la blonde accompagnée de deux bêtes s'inquiéta alors d'un point que jusqu'ici elle avait omis.
Et si toute trace mentionnant l'homme des galeries avait été effacée ?
Sangoku 1er, bien que disposant d'un peuple et en particulier d'une cour et de toute une équipe de subalternes soumis et dévoués, n'était tout de même pas naïf au point de laisser une telle piste sans surveillance.
Même si Sanji avait depuis rejoint les petits papiers de Madara, le grand roi devait bien se douter qu'au sein même du château, au moins un potentiel traitre subsistait.
N'était-ce pas pour cette raison qu'il l'avait prise sous son aile ?
À peine entrouverte, la porte à la poignée aussi sombre que sa surface se referma alors tout doucement.
Ino ne se sentait finalement pas apte à découvrir ce que cet accès cachait.
La belle blonde fit volte-face, descendit doucement les marches puis se dirigea vers les quartiers royaux.
Sans qu'elle ne se rende compte, le rageux Caden et sa complice Lucie n'avaient pas manqué une miette de ce spectacle, bien camouflés sous une cape d'invisibilité.
