Ludmilla ~ Chapitre 171

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Les yeux de Ludmilla croisèrent ceux de Sanji un court instant avant qu'elle ne baisse la tête, mais ceci suffit à le faire déglutir

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Les yeux de Ludmilla croisèrent ceux de Sanji un court instant avant qu'elle ne baisse la tête, mais ceci suffit à le faire déglutir.

Il resta pantois là, quelques instants, debout devant son monarque, son héritière officielle et une cadre infirmière.

C'est alors que le roi l'invita à aller s'asseoir.

Concomitamment, une large siège similaire à celui qu'occupait chacun des trois autres se matérialisa auprès du trio.

Enfermé dans cette pièce avec deux des plus importants personnages du royaume et une femme visiblement de charmante humeur, c'est fort perturbé que Sanji vint s'asseoir auprès d'eux.

Pourquoi était-il venu là d'ailleurs ?

Il lui semblait que cela faisait une éternité qu'il avait appuyé sur le bouton rose bonbon du clavier situé sous son bureau, que le colosse aux cheveux blonds était apparu afin d'emmener Kharg et Harry auprès de Madara lui-même et enfin, qu'il ne quitte lui-même le dojang par ses propres moyens.

C'est alors qu'il se souvint.

La sédition, ou plutôt le début de rébellion.

Les deux prétendus protégés de Nerthus n'avaient en effet pas fait beaucoup de vague...

En même temps, de quels éléments de preuve disposaient-ils à la charge du palais ?

Hormis leur mémoire, mais celle-là pouvait être modifiée, ce que personne n'irait vérifier, ils n'avaient à leur disposition que leur bagou.

Dawn remplit les mains de Sanji de petits cookies, lui versa une tasse de thé fumant assaisonné de deux morceaux de cassonade puis reprit sa discussion passionnée avec Sangoku 1er.

Le fils de Kushina et Smoker lui ne les écoutait pas ou à peine.

Tandis que la soignante vétérinaire exprimait avec véhémence les grandes idées et les tournures qu'elle emploierait dans son projet législatif, le bon roi altruiste quant à lui se contentait d'hocher la tête et de confirmer ses paroles.

Par intermittence, il revenait sur ses dires et l'orientait plutôt vers une autre manière d'organiser cette nouvelle réglementation.

Car évidemment, il n'y aurait pas qu'un seul article, dans cette ordonnance visant à réprimer les propriétaires d'auteurs ayant répandu, laissé trainer ou étalé des crottes empoisonnées ou piégées.

Au bout d'un certain temps et parce qu'il savait son comportement affreusement impoli et étrange, le maître en taekwondo s'introduisît dans cette discussion.

Cela plut à ses deux interlocuteurs.

Ludmilla quant à elle gardait la tête baissée telle un petite fille venant d'être réprimandée.

Sanji ignorait soigneusement son regard et elle le sentait.

Si par hasard la jolie héritière n'avait pas évolué en vase clos, si elle s'était mêlée à ses semblables autres que ses domestiques et son père, elle aurait découvert la raison de cet évitement.

En un clin d'œil, ou presque, le beau blond avait compris.

Il avait visé juste, et ce sans même que quiconque n'ait eu besoin de lui expliquer la chose, de le préparer à pareille éventualité.

Avec du recul, elle lui paraissait évidente, presque logique.

Inspirant profondément au cours d'une énième tartine de Dawn, Sanji Yamanaka posa enfin avec attention son regard sur le visage de la princesse.

C'était sans équivoque, et s'il avait eu en cet instant la moindre miette de nourriture dans son gosier, nul doute que l'agent spécial de Madara se serait là étouffé.

À quelques dizaines de centimètres de lui, le visage aux traits nettement plus jeunes et exempts de fatigue dus à l'éducation de trois enfants, comprenant la charge d'un fils excessivement turbulent de sa propre mère était penché vers une tasse depuis longtemps dénuée de chaleur.

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