Ludmilla ~ Chapitre 135

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Servane caressa doucement Macaron-Odessa avant de prêter une attention sincère à ce fils à papa et à ce qu'il avait à leur partager

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Servane caressa doucement Macaron-Odessa avant de prêter une attention sincère à ce fils à papa et à ce qu'il avait à leur partager.

La jeune propriétaire du dragonneau hésitait encore entre ces deux noms, n'ayant pas encore regardé s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle.

Dans le cas où son choix se porterait sur Macaron, puis qu'elle découvrirait par la suite qu'il appartenait à la gente féminine des dragons - ou l'inverse - elle étudierait l'éventualité de se rendre auprès d'un mage afin de corriger ceci...

Pour l'heure, l'attention de toute l'assemblée était désormais bien centrée sur le jeune Drago.

Galina reprit un cookie au caramel au beurre salé avant de tourner ses grands yeux pourpres vers ce dernier, une expression polie dessinée sur son visage.

Elle sentait que le gouvernement de ce futur pays allait être rude, et ce alors que le système politique, la dénomination et même l'organisation territoriale du duché n'était même pas encore arrêtés.

Le fils Malefoy disait savoir trouver les fonds nécessaires à la bonne croissance de son pays.

Sacha releva le possessif, mais les trois autres bien moins au fait de la personnalité de ce drôle de personnage ne crurent y voir qu'un notre implicite, centré momentanément sur sa personne afin d'exposer sa proposition.

De ce fait, elles ne lui en tinrent pas rigueur.

Le blond démarra alors son laïus.

Il ne fallait faire travailler d'arrache-pied que la quasi-intégralité du duché et en préserver le reste, disait-il, afin d'en extraire les ressources financières indispensables au bon investissement du pays.

Servane fit la moue.

À Attica, même un Drago Malefoy avait l'obligation tacite de mettre la main à la patte dans l'œuvre qu'était ce majestueux, cet éblouissant royaume qui rayonnait méchamment sur son voisin...

Galina se retint de crier.

En aucun cas elle n'était pour un projet où une extrême minorité s'assiérait sur le dos d'esclaves qui ne portaient pas leur nom de façon explicite au risque de les faire fuir.

Assez malin pour comprendre qu'il avait été trop loin, qu'il s'était montré trop fougueux et n'avait pas eu la bonne approche, le petit-fils de Ramón II se reprit.

Ceux-ci seraient fort bien payés, assurait-il, et les métiers les plus pénibles seraient les mieux rémunérés.

Galina ouvrit la bouche pour parler, mais le blond l'interrompit d'un signe de la main avant de poursuivre son discours.

Concernant les dirigeants, ils n'auraient à leur disposition que le strict minimum pour vivre, à savoir un époustouflant et gigantesque palais chacun, construit par le peuple qui se verrait évidemment grassement rétribué.

Lorsque Mahault lui demanda ensuite comment vivraient ces derniers, Drago eut une réponse toute trouvée.

Ils auraient à leur disposition une équipe de cuisiniers, femmes de ménage, médecin et autres assistants en tout genre là pour leur permettre d'assurer leurs éreintantes missions.

C'est alors que la maîtresse de Kysmache intervint posément.

Effectivement, si lesdits dirigeants n'étaient pas eux-mêmes payés, il y avait fort à parier que le duché soit rapidement entaché de corruption.

Sacha appuya son regard brun sur Drago à la suite de cette phrase.

Y décelant une presque imperceptible expression de triomphe, il comprit que le fils d'Ener avait gagné son pari.

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