Ludmilla ~ Chapitre 179

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Le vieux sage passa une main sur la surface de sa longue barbe aux reflets argentés

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Le vieux sage passa une main sur la surface de sa longue barbe aux reflets argentés.

Il lui semblait bien que le courant était passé entre Ino-Jennica et l'homme à la face de serpent venant de prendre congé.

Le sosie miniature d'Eric Zemmour caressa timidement la tête du chat hargneux.

Étrangement, celui-là était nettement moins acariâtre que l'elfe de maison l'avait - visiblement à tort - imaginé.

Le félin électrogène alla même jusqu'à ronronner comme le moteur d'une BMW, avant de se lever des genoux de sa maîtresse sur lequel il était afin de se jeter au sol puis de venir frotter ses flancs tout doux contre les petites jambes maigrichonnes de Dobby.

- On dirait que Gandja t'aime bien, remarqua sa maîtresse avec des yeux ronds.

En temps normal, et depuis sa naissance, elle gardait le souvenir d'un chaton devenu adolescent, hargneux et farouche par nature.

Mais la petite créature aux yeux immenses, ronds et vert clair comme deux balles de tennis avait l'air fort habile avec les animaux.

Évidemment : il en était un lui-même.

Le jeune Dobby n'était-il pas le familier de ce grand sage à la carrière difficile qu'était Albus Dumbledore ?

De la même manière que son propriétaire, car leurs deux existences étaient liées et que le premier servait bien utilement au second ainsi qu'au souverain que celui-ci était chargé de conseiller, lui aussi était boosté en cachette.

C'était que Minerva faisait de sacrées affaires, même au sein du royaume en ruine ou presque qu'était Starpe.

Il se disait même que le duc larnacais en personne consommait le célèbre, le réputé breuvage.

La vieille chouette ne logeait-elle après tout pas sur les terres d'Ener ?

Il s'en cachait des secrets dans les hautes sphères du continent...

Vegeta IV n'était toujours pas réapparu : cela ne présageait rien de bon.

L'homme dont l'acariâtreté battait sans aucun doute celle de sa sœur à plate couture n'avait manifestement pas obtenu gain de cause.

C'était le problème, lorsque l'on n'était qu'un pion sur l'échiquier.

Le seul roi, c'était Saddler en personne.

Dans le meilleur des cas, le roi starpien n'était qu'un cavalier - voire un fou...

Si le pape refusait de lui ramener son Drago, Vegeta IV disposait encore de la carte lorathiate.

Néanmoins, cette éventualité briserait les liens starpo-graveyardais, et in fine la fin du royaume croulant tout entier.

Rapidement, le tout-puissant Sangoku 1er ferait main basse sur leurs terres, désormais dénuées de la protection papale et donc vulnérables.

Dumbledore préféra cesser ses réflexions à cette étape déjà difficilement imaginable.

Son monarque n'oserait tout de même pas user de la force courroucée de Sephiroth Hancock afin de recouvrer un simple bâtard...

Si seulement il avait écouté son premier conseiller, et avait épousé l'une des riches héritières du palais.

Il aurait là au moins un enfant légitime, et non deux descendants pondus par erreur et élevés chacun par un autre homme que leur géniteur, qui plus est citoyen du camp ennemi.

Sous ses verres en demi-lunes, le vieil homme aux yeux bleu clair observa avec curiosité ce drôle de chat de plus en plus agréable, doux et sage, dont il aurait juré percevoir de ses yeux perçants des variations récentes au niveau de son pelage.

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