Ludmilla ~ Chapitre 177

1 0 0
                                    

Livaï se releva soudain de l'ersatz de sommier sur lequel il reposait

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Livaï se releva soudain de l'ersatz de sommier sur lequel il reposait.

Il lui semblait que cela faisait des heures qu'il s'était endormi.

Qu'il n'avait pas remué son court corps mince mais tout de même athlétique.

Sa mémoire avait visiblement flanché, puisqu'il était tout bonnement incapable de se rappeler comment il était arrivé là.

La pièce était sombre, dotée de divers instruments plus curieux, intrigants les uns que les autres.

Tant et si bien que Livaï ne savait plus où donner de la tête.

Passant une main dans ses courts cheveux bruns, le jeune homme totalement déboussolé tenta de remettre de l'ordre dans les derniers souvenirs qui lui parvenaient.

Une blonde avec de très longs cheveux, dont une mèche effilée qui lui tombait sur la moitié du visage...

Et un chat électrique, de l'espèce des luxios, ça aussi il s'en souvenait.

Pour la suite, Livaï était bien incapable de relier son existence à la leur.

Néanmoins, il était persuadé que dans cette salle, il trouverait au moins quelques éléments de réponse.

C'est alors que, sans qu'il comprenne pourquoi, il se dirigea non pas vers les meubles qui peuplaient les lieux mais vers sa porte de sortie.

Livaï n'alluma même pas la lumière, ne consulta même pas le cahier répertoriant de précieuses informations le concernant.

Il traversa différents couloirs jusqu'à arriver à la dernière le séparant d'une première sortie.

Heureusement, la sorcière avait correctement effectué son travail.

Non seulement ce dernier couloir l'informait en temps réel de toute présence animale présente sur les lieux, mais surtout il lui permettait de sceller l'accès au reste du palais.

L'homme des galeries était prisonnier, hormis Ada et quelques-uns de ses confrères, nul ne pouvait le libérer de ses chaînes invisibles.

Là, Livaï commençait à paniquer.

Sa mémoire ne chargeait toujours pas, il était enfermé dans un couloir plongé dans le noir et, de plus, il pressentait une forme de surveillance, de gardiennage comme s'il ne constituait rien d'autre qu'un rat de laboratoire.

Néanmoins, il lui fallait trouver un moyen de s'échapper.

L'homme des galeries n'était pas stupide : il savait que dans ce château - sur ce point ses souvenirs ne le trahissaient pas - une pléthore d'accès souterrains ou muraux avaient été instaurés par la royauté.

De ce fait, il se mit à leur recherche, non sans se rendre compte que dans une autre dimension, le monstrueux Saddler dirigeait ses moindres faits et gestes.

Le cadavre ambulant se réjouissait de la survie - ou plutôt de la renaissance - de l'homme des galeries.

À vrai dire, il n'avait pas cru que l'opération de Sangoku 1er opéré sur ce second corps mort revenu à la vie aurait fonctionné.

Voilà une nouvelle recette d'immondices que le pape allait lui chiper : les regeneradores.

Il appréciait déjà le potentiel de la créature, cependant il eut rapidement l'idée de l'améliorer en la dotant de picots, en accroissant la longueur et le pointu de ses dents...

Et accessoirement, en confectionnant ces gardes ou autres objets de défense ou de spectacle sur la base de cobayes nettement plus grands et épais que ne l'était le prototype.

ValshamrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant