Ludmilla ~ Chapitre 112

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Elle était donc la fille du roi de Starpe ! Quelle belle surprise elle venait là d'apprendre

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Elle était donc la fille du roi de Starpe ! Quelle belle surprise elle venait là d'apprendre.

D'après Dumbledore, son père dont elle avait ouï la douce et bienveillante voix devrait les rejoindre un peu plus tard que prévu à cause de certaines affaires...

En effet, Ino-Jennica ne le savait pas, mais au lieu et place du palais de Starpe, c'est à Graveyard, soumise aux ordres et désirs morbides sous couvert de recherches scientifiques de Lord Saddler qu'elle aurait dû se trouver à cet instant si son père n'était pas intervenu...

Lui qui avait déjà vu son cher Drago lui filer entre les doigts !

C'est d'ailleurs de ce point que le frère de Salazar Junior s'affairait à corriger, au lieu de déjeuner avec sa fille.

Ino-Jennica, étrangement, désirait rentrer à Attica.

Certes, là-bas elle n'était qu'une simple domestique, néanmoins elle appréciait l'entourage du château - notamment Sangoku 1er - et désirait revoir le mystérieux homme des cavernes.

Celui apparu en un claquement de doigts, comme sorti de nulle part.

Sachant qu'Ada la sorcière royale se trouvait sur place.

Ici, elle était considérée comme un objet de haute valeur : la fille du roi.

Cependant, même pour un cerveau de moineau tel que le sien il était bien plus agréable et flatteur d'être aimée pour sa personne que pour son statut.

En ces lieux, à Starpe, elle ressentait un mélange de plaisir à être traitée différemment et de gêne quant à ce soudain élan d'intérêt.

D'une certaine façon, elle commençait à comprendre pourquoi l'atypique princesse Ludmilla préférait de loin vivre en vase clos ou presque plutôt que de se pavaner comme une Ovia ou une Acanthis.

Cette première allait de plus prochainement accroître l'ampleur de sa célébrité, grâce à l'accession au trône de Lorathia de son père.

Ino-Jennica pensait en effet qu'il y avait fort à parier pour que le jour où Ludmilla serait amenée à succéder à son géniteur, la jeune femme aux cheveux écarlates ne prenne un mari que dans le but d'éviter ses obligations de souveraine.

Aimait-elle les hommes, d'ailleurs ? C'était plus qu'incertain.

Quoi qu'il en soit, Ino-Jennica était couvée des yeux par le vieux croulant au service de son père, de son grand-père et de leurs prédécesseurs avant eux tandis que Dobby ne cessait de lui proposer telle ou telle variété de petit gâteau ou de dragées confectionnés par ses soins.

Seul l'homme aux traits qui n'étaient pas sans rappeler ceux d'un serpent semblait à peine intrigué et même un peu méfiant.

Il suffisait de sortir de nulle part, que la chance nous sourit pour que du jour au lendemain on passe de petite domestique simplement reconnue pour ses charmes extérieurs à princesse de ce qui a été et pourrait redevenir un grand royaume peuplé de guerriers fidèles et fiers de leur patrie ?

Car comme le supposait Orochimaru, seule une série d'évènements tous plus improbables les uns que les autres l'avaient menée là, dans le grand salon de Vegeta IV destiné aux réceptions intimes et informelles.

Ce que le grand garde ne savait pas, c'était que contrairement à ce qu'il pensait, Ino-Jennica n'avait même pas eu la chance d'être née de la fécondation d'une bonne graine.

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