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Les envoyés diplomatiques d'Attica suivirent alors l'ancêtre dans une énième grande salle au décor majestueux.
Le vieil homme fit asseoir les cinq gardes sur un canapé brun chocolat aux bras ornés de motifs en relief superfétatoires.
Tout comme Nerthus, le chef de ces hommes déclina l'offre qu'il jugeait trop amicale.
Hormis les enfants, nul n'ignorait que le climat était traditionnellement tendu entre Starpe et Attica.
Évidemment, cela n'avait a priori aucun rapport avec la seule femme de la salle, néanmoins sa rancoeur palpable même sans la présence du souverain starpien gelait d'autant plus l'air ambiant.
Le premier conseiller du roi tyrannique claqua alors des doigts, et tout comme Ada Wong l'avait effectué par magie dans les quartiers royaux d'Attica, il fit apparaître une table basse surchargée de mets sucrés en tout genre.
Dans un petit bol, une panoplie de bonbons colorés attendaient d'être mangés.
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Dumbledore saisit alors un sorbet citron qu'il jeta dans sa gueule à la façon dont un maître lançait une croquette dans la cavité dentée béante de son bouvier bernois.
Les gardes l'imitèrent avec une préférence pour les biscuits, puis la discussion put commencer.
L'hôte, tentant d'apporter une forme de chaleur - ce qui ne manquerait pas de manquer lorsque Vegeta IV les rejoindrait - entama volontairement la discussion sur un sujet complètement neutre d'un point de vue politique.
Les familiers.
Nerthus profita de l'occasion pour faire savoir à cet homme qu'elle savait bienveillant - et ce malgré le fait qu'il partageait la plupart de son temps avec son méprisable frère - que son arcanin avait disparu.
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Le vieux conseiller la prit en pitié.
Il était bien placé pour savoir que sans ce beau chien enflammé, la jeune femme debout à côté du splendide mobilier qu'elle refusait d'occuper n'aurait pas fait long feu dans ces montagnes sauvages...
Dumbledore reprit une confiserie puis se mit sérieusement à réfléchir.
Nulle bête n'avait été apportée à l'homme qu'il conseillait depuis belle lurette.
Cependant, il se rappela nettement qu'un curieux signalement avait été effectué au palais il y a peu.
Apparemment, un début d'incendie aurait pris place au sein même des bois entourant le palais royal, et ce sans aucune raison visible.
Il ne faisait pas très chaud et hormis les deux fuyards, personne n'était supposé se trouver en ces lieux.
Soudain, quelque chose fit tilt dans cette tête d'un certain âge.
Sans le dire à ses invités - qui le regardaient tous avec curiosité, conscient qu'une lumière semblait s'être allumée dans son esprit - Albus Dumbledore fit le lien entre les flammes trouvées par des gardes dans la forêt et la fuite improbable de deux hilotes à peu près dans la même temporalité.
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En raison d'une forme de loyauté mélangée à une certaine peur envers le roi de Starpe, Nerthus ne sut rien de la découverte qui l'aurait probablement rassurée quant au sort de son animal.
Alors qu'elle s'inquiétait pour Pompéi, lui s'amusait à vagabonder dans la montagne en compagnie d'un boulanger muet et d'une vendeuse loin d'être dangereuse.
Le premier conseiller du roi se râcla alors la gorge.
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