Ludmilla ~ Chapitre 77

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Kharg en avant sur le dos de la monture descendit en dernier du bel animal

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Kharg en avant sur le dos de la monture descendit en dernier du bel animal.

Passant une main sur le cou du cheval volant en guise de gratitude - l'équidé les avait tout de même évacués d'une existence fort déplaisante -, celui-ci hennit doucement.

Harry et les deux autres se trouvaient là sur le relativement large balcon appartenant à une jolie maison située en plein centre d'Attica, non loin de son château royal qui surplombait la totalité de la cité.

- Où est-ce qu'on est ? demanda l'atticois aux cheveux courts et à lunettes au second.

- De retour à la maison, observa Kharg en caressant sa tresse couleur châtain.

Harry fit de même avec sa courte chevelure ébène.

Il commençait à se diriger vers l'intérieur de la structure d'acier mais, s'apercevant que ses compagnons de voyage ne l'accompagnaient plus, il se tourna alors vers eux :

- Si on rentrait ? proposa-t-il.

- On sait même pas chez qui on est, remarqua de manière toujours aussi logique le jeune homme aux grand yeux bruns.

Harry lui demanda ensuite s'il comptait rester dehors avec le cheval.

En réponse, Kharg poussa un soupir puis suivit l'autre atticois, Sabrefield sur ses talons.

Visiblement l'animal s'était trouvé un maître officieux.

Le trio entra donc dans la demeure, coquette et en parfait état comme toute habitation d'Attica.

On était là bien loin de l'étable dans lequel ils étaient initialement supposés passer la nuit entourés d'autres futurs starpiens en sueur.

L'aube commençait à se lever.

Néanmoins, l'animal comme ses cavaliers rêvaient d'une bonne nuit de sommeil.

Tels les enfants stupides d'un conte des frères Grimm, ils rejoignirent chacun l'une des deux chambres avant de s'écrouler sur le matelas de la pièce.

Alors que Sabrefield venait de roupiller durant de nombreuses heures, un bruit parvint jusqu'à ses longues oreilles pointues.

L'animal releva alors sa belle tête cornée, attentif au moindre son tel un tervueren ayant perçu les pas discrets d'un cambrioleur.

Doucement afin de ne pas sortir de son sommeil, et encore moins d'inquiéter son nouveau maître, le pégase sortit de la chambre avant de s'arrêter en haut des escaliers.

À l'image de certains chiens, l'équidé craignait un tant soit peu ce drôle de dispositif.

Soudain, il entendit de nouveau le bruit surpris dans sa chambre.

C'est alors qu'il le vit.

Sautillant sur sa queue en ressort de couleur grise, un spoink à l'allure joviale monta bientôt les escaliers.

Sautillant sur sa queue en ressort de couleur grise, un spoink à l'allure joviale monta bientôt les escaliers

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Spoink - @jasmynetanabe ~ Pinterest

Arrivé en face du cheval, il l'ignora tout bonnement avant de se jeter sur le torse de son propriétaire.

Le familier trop heureux d'avoir retrouvé son maître ne le quitta pas de longs instants, tandis que celui-ci caressait sa robe aux poils courts.

Finalement au vu du comportement de Kharg, Sabrefield toléra donc le petit animal.

Enfîn, Harry émergea alors de sa propre chambre.

Observant la compagnie de l'autre atticois, il ne s'étonna guère que son familier ne soit pas de la partie...

Comme s'ils se trouvaient dans leur maison, les deux jeunes hommes - qui se demandaient si leur situation leur permettait de regagner leur logis en toute sécurité - descendirent les escaliers, non sans abandonner Sabrefield à l'étage.

Puis Harry, Kharg ainsi que Safran s'attablèrent et déjeunèrent en silence.

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