Ludmilla ~ Chapitre 7

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L'aile est du château comportait un coin infirmerie, destiné en priorité aux soins vétérinaires

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L'aile est du château comportait un coin infirmerie, destiné en priorité aux soins vétérinaires.

Aux côtés d'un Hollywood en plein sommeil entrecoupé de petits ronflements, Sangaya veillait, à la fois inquiète et en colère.

Elle avait eu le temps de gamberger, depuis l'accident de la grande salle, et avait une idée de la responsable de l'attaque de son gloupti.

Elle observa que visiblement, les nobles avaient la fâcheuse tendance à oublier qui leur servait à manger...

Non loin de la géante à la peau dorée et à l'interminable chignon, dont la chevelure lisse noire comme du charbon contrastait avec le blanc éclatant des murs de l'infirmerie, une autre servante se reposait après avoir elle aussi été agressée.

Étendue sur le même lit occupé par Kyorugui - le mackogneur d'une quelconque personne habitant le royaume - quelques jours auparavant, Arbyda la cuisinière laissait dépasser ses bras épais du gigantesque matelas.

Soudain, elle releva son torse d'un geste brutal.

Sangaya leva un sourcil inquisiteur, plus préoccupée par son petit animal que par la grosse femme à l'allure peu accommodante.

Sans échanger un mot avec elle, Arbyda se leva du lit, d'autant plus irritée qu'elle comprit en balayant la pièce aux matelas recouverts de créatures parfois mignonnes, parfois répugnantes voire terrifiantes, qu'elle se trouvait dans l'aile dédiée aux soins animaliers.

Énervée contre les brancardiers, elle ne se donna pas la peine de remercier la petite infirmière qui fit l'erreur de venir à sa rencontre, ni d'adresser la parole à un quelconque être vivant occupant ces lieux.

D'un pas rude mais rapide, Arbyda dirigea ses jambes vers la grande salle, bien décidée à en découdre avec le petit chat et sa propriétaire.

Elle-même possédait une créature : dans un box de l'écurie royale, une époustouflante licorne à la crinière rose bonbon illuminée par quelques mèches blanches, une corne dorée couronnant sa tête majestueuse, la reconnaissait comme sa maîtresse.

Elle-même possédait une créature : dans un box de l'écurie royale, une époustouflante licorne à la crinière rose bonbon illuminée par quelques mèches blanches, une corne dorée couronnant sa tête majestueuse, la reconnaissait comme sa maîtresse

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Subitement, une idée jaillit de l'inconscient de la cuisinière.

En effet, contrairement à Ino, Arbyda n'était pas directement assignée à leur princesse, mais à la gestion prandiale.

De ce fait, elle bifurqua en une rotation rigide du bassin et orienta son itinéraire vers les quartiers de Ludmilla.

Peu à l'aise lors des grands comités, celle-ci n'apparaissait que très rarement lors des banquets.

De la même manière, il était peu commun qu'elle partageât son repas avec les autres nobles : seules ses servantes - en particulier Nerthus - et occasionnellement le roi son père avaient l'autorisation expresse de la princesse de partager son repas avec elle.

Bien que figure majeure du royaume, on ne la croisait quasiment jamais.

Enfermée dans une prison dorée dont elle possédait elle-même les clés, on peinait - bien que personne n'osât le prononcer - à l'imaginer un jour prendre la place de Sangoku 1er.

Plus habituée à faire travailler ses bras que ses jambes, le cardio de la cuisinière vint bientôt à manquer.

Appuyée contre la rambarde des escaliers larges au bout desquels des gargouilles les historiaient jusqu'à leurs extrémités, Arbyda respirait à grandes goulées.

Enfin, au prix d'un effort qu'elle ne réitèrerait a priori pas de sitôt, elle circula dans le couloir décoré de tableaux avant de se planter devant l'antre de Ludmilla

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Enfin, au prix d'un effort qu'elle ne réitèrerait a priori pas de sitôt, elle circula dans le couloir décoré de tableaux avant de se planter devant l'antre de Ludmilla.

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