Ludmilla ~ Chapitre 148

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Ainsi, l'infirmière en chef avait pris le thé avec Sangoku 1er

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Ainsi, l'infirmière en chef avait pris le thé avec Sangoku 1er.

Voilà le succulent sujet de discussion qui occupa une bonne partie du temps de l'acariâtre Acanthis et de sa complice.

Effectivement, les bruits se répandaient vite, ici, au palais d'Attica.

Par exemple, on savait de source sûre que le garde amical dont Ovia et sa copine avaient complètement oublié l'identité avait disparu dans le cadre d'une mission top secrète.

Qu'avait donc été chargé d'effectuer ce fidèle de Krauser et Sangoku 1er ?

Leurs hypothèses allaient bon train dans leur conversation superficielle, une théorie farfelue en entraînant une autre toute aussi improbable.

Les comtes et ducs faisant office de décor avaient la fâcheuse manie d'occuper leur temps toujours libre en fourrant leur nez dans les affaires du palais.

Fort heureusement, ce dernier étant doté d'un flair peu affuté ne captait en réalité quasiment jamais le moindre fait effectué.

Par exemple, le fait qu'un troupeau entier d'atticois à peine majeurs ait été déporté à Starpe ne leur avait même pas effleuré les tympans.

Nul doute que pareille découverte aurait occupé leurs journées durant de longues heures pendant un certain temps...

Là, elles n'avaient donc rien trouvé de plus tendre à se mettre sous la dent que la transmission d'une cadre subalterne à l'échelle du palais - mais pas de son service qu'était l'infirmerie vétérinaire - à son supérieur le plus élevé.

Fait intéressant, Ovia n'eut pas la présence d'esprit de se souvenir qu'elle avait elle-même recommandé à Dawn de faire quelque chose pour que les infractions relatives aux déjections dangereuses deviennent enfin délictueuses.

Pourtant, au cours de son intéressant échange verbal avec Acanthis, la jeune femme au chignon noir de jais évoqua les souffrances que ressentait son familier.

Fenris était devenu une sorte de flaque incapable de sortir de son lit d'animal malade.

Néanmoins, il avait heureusement conservé un appétit suffisant pour avaler quotidiennement son abominable traitement.

Les cerises étaient moelleuses et fraîches, hélas on ne pouvait en dire autant du plat de résistance.

Initialement gorgé de graisse de piètre qualité et pourvu d'une quantité infime de garniture, elle avait fait appel aux cuisines du château afin de lui confectionner un équivalent d'une qualité supérieure.

Du peu qu'il en avait déjà englouti, c'était quand même bien meilleur et comestible, même pour un medhyena.

Quoi qu'il en soit, les voilà parties s'asseoir dans un coin du salon dans lequel elles venaient de pénétrer.

En réalité, un autre sujet qu'elles considéraient comme croustillant avait éveillé leur attention.

Ino et sa promotion.

Comment cette bonne à rien, empotée au possible et en plus de cela fainéante, était-elle subitement devenue l'une des domestiques les mieux placées du palais ?

De par sa position auprès du monarque en personne, d'une certaine manière la servante disposait de bien plus de privilèges encore que ces deux rentières de naissance réunies...

Après tout, n'était-ce pas elle qui, en cet instant même, dépassait les frontières des jardins royaux accompagnée - en plus de son chat électrogène - du célèbre fauve, anciennement humain bien que possédant l'apparence, les pouvoirs et la puissance d'Enteï, par le passé très proche de Sangoku 1er, Neji ?

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