Ludmilla ~ Chapitre 78

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- Quand ces misérables amèneront-ils mes marchandises ? vociféra soudain l'éminent Vegeta IV

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- Quand ces misérables amèneront-ils mes marchandises ? vociféra soudain l'éminent Vegeta IV.

Le sage Dumbledore, debout à côté du trône occupé, contemplait son maître caresser doucement le crâne de son pingoléon fétiche.

- Dès que possible, Votre Majesté.

Le monarque sourit de toutes ses dents, à la suite de cette formule fort plaisante par laquelle on le reconnaissait.

Le roi, voilà ce que lui, fils bâtard d'un important - non en taille - souverain était finalement devenu.

Il est vrai que jusqu'à la naissance de la pauvrette à l'arcanin qui lui faisait office de demi-sœur, lui seul était destiné à occuper le trône de Starpe - voire même celui de Lorathia - un jour.

Toutefois, il s'avérait également que Ramón II son père ne lui avait jamais caché désirer qu'un enfant légitime lui succède...

Soudain, Orochimaru fit irruption, encadré par un duo de gardes.

- Comment se déroule les visites médicales ? aboya le maître des lieux.

- Parfaitement, Grand Roi, confirma le garde supérieur en faisant une révérence.

La contenance du monarque starpien s'adoucit. Ce qu'il aimait les flatteries !

À condition bien sûr qu'elles soient faites dans les règles sinon, tout comme récemment envers Nerthus, sa colère grondait férocement à l'encontre du coquin ayant tenté de le flouer.

Subitement, l'homme de haute taille à face de reptile parut moins sûr de lui. C'était que l'annonce qu'il s'apprêtait à faire était plus que risquée...

- Qu'y a-t-il Orochimaru ? braya Vegeta quatrième du nom.

Il espérait pour cette tête de serpent que la mauvaise nouvelle que son propriétaire était sur le point de lui rapporter était bien celle qu'il attendait...

L'homme prit une profonde inspiration, puis annonça la chose suivante :
- Ce matin, en réveillant le bétail...

Orochimaru respirait avec grande difficulté.

- Oui ? l'encouragea le schoïnopentaxophile notoire d'une voix glaciale.

L'homme à la belle chevelure brune et soyeuse se mordit les lèvres. Pendant un court instant, une fraction de seconde, il se demanda s'il était capable de battre ce monarque en duel.

Lui seul le pouvait peut-être, pas un hilote affamé et épuisé par l'excès de travail, pas non plus un autre de ces larbins vêtus tels de solides guerriers incapables de faire autre chose que martyriser le petit peuple de Starpe, et certainement pas le vieillard qui lui léchait les pieds à longueur de journée.

Néanmoins, il est vrai que Poséidon et Neptune ne lui faciliteraient pas cette tâche fantasmatique.

- Il manque deux ganados, avoua d'un jet le garde à tendance légèrement séditieuse.

Avec surprise, un sourire rassuré illumina le visage aux traits disproportionnés du souverain de Starpe.

- Si ce n'est que ça... remarqua-t-il.

Après quoi, il chassa d'un geste de la main ce subalterne trop hésitant avant de vaquer à son occupation favorite : le jugement des dernières infractions commises en son royaume.

Orochimaru quitta avec amertume les murs de ce beau palais. Pour la première fois, la désertion le tenta réellement.

En effet, quel avenir avait-il ici, à Starpe, où la justice arbitraire solidement ancrée entre les mains de son despote pouvait, sur un coup de tête du chef suprême, vous envoyer auprès de l'effroyable Saddler en un claquement de doigts ?

ValshamrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant