(Livai) A la bonne heure ! J'imagine que l'idée a dû faire son chemin.(Eren) Oui, sans doute. Sinon, comme vous le faisiez remarquer tout à l'heure, il ne se serait pas imposé à moi avec une telle évidence. Mais vous êtes pour beaucoup dans cette prise de conscience, ajouta-t-il en le regardant droit dans les yeux.
Vous êtes un homme remarquable, Livai Ackerman. Quoi que vous puissiez en dire.Il se sentit gêné tout d'abord.
Puis terriblement excité.(Livai) Arrêtez de me regarder comme ça, murmura-t-il.
(Eren) Comment, comme ça ?
(Livai) Comme si vous regrettiez de ne pas m'avoir rejoint dans ma chambre, la nuit dernière.
(Eren) C'est le cas.
Il se troubla. L'air sembla soudain se raréfier. Il avait du mal à respirer. Si Ren n'avait pas été lui-même gêné par sa propre audace, il serait probablement resté bouche bée, comme un goujon au bord de l'asphyxie.
(Livai) Il n'est pas trop tard, dit-il d'une voix rauque et sexy qu'il reconnut à peine.
(Eren) Vous êtes sûr d'en avoir envie ?, demanda-t-il.
Comment pouvait-il en douter ? Il ne pensait qu'à ça !
Mais avec le mari qu'il avait eu, pas étonnant qu'il doute de sa capacité à séduire un homme !
Il allait lui montrer à quel point il avait envie de lui.Dès qu'il le prit dans ses bras, il sentit son corps réagir au quart de tour. Il allait falloir qu'il se calme et fasse les choses bien. Il sentait confusément qu'il ne devait pas brusquer Ren, qu'il devait prendre tout son temps et adopter le rythme que lui-même aurait choisi. Car on ne lui avait encore jamais demandé son avis. Jusque-là, il avait subi.
Il allait lui montrer ce que c'était que faire l'amour.Mais, lorsqu'ils furent dans la chambre et entreprirent de se déshabiller mutuellement, Livai constata qu'il était presque aussi impatient que lui. A peine lui eut-il retiré son pull dévoilant son torse plus que parfait que ne le laissaient penser ses vêtements trop amples, qu'il voulut le débarrasser de son sweater. Lorsque, au passage, ses longs doigts fins effleurèrent son ventre nu, tous ses muscles se raidirent et il s'arrêta de respirer.
Il lui déposa de petit baiser sur son torse. Ses bout de chair étaient déjà dur à souhait et semblaient faits pour ses doigts. Mais il ne lui laissa pas le temps d'en savourer la douceur. D'un geste fébrile, il défit le bouton de sa braguette et descendit la fermeture éclair.
Il dut se faire violence pour prononcer les paroles d'usage.(Livai) Si vous voulez arrêter, dites-le. C'est possible à tout moment.
Pour toute réponse, il lui baissa son jean.
À partir de ce moment-là, tout s'accéléra. Lorsqu'ils tombèrent nous sur le lit, bras, jambes et souffles mêlés, il renonça à y aller doucement.
Il s'efforça cependant de rester vigilant et attentif à une éventuelle réticence de la part de Ren, car il pouvait encore changer d'avis, mais son cerveau fonctionnait au ralenti.
Puis il se mit à le caresser d'une main hésitante, et il eut encore plus de mal à garder le contrôle. Fou de désir, il murmura son nom en agrippant l'oreille. Comme mus par une volonté propre, ses mains à lui glissèrent alors sur le corps de Ren, s'insinuèrent entre ses cuisses, sur son intimité chaud et lui mis direct 3 doigts à l'endroit déjà humide. Lorsqu'il toucha son sexe, Ren gémit et se cambria pour mieux s'offrir au va et vient de sa main et d'oublier la douleur ou ces doigts bouger.
Éperdu, incapable de refréner plus longtemps le désir qu'il avait de le faire sien, il se positionna au-dessus de lui. Docile et plus que consentant, il noua ses jambes autour de sa taille et le guida obligeamment en lui.
Il lui fit l'amour avec une fougue inouïe. Lorsqu'il l'appela tout bas. Lorsqu'il le sentit se raidir et que le fourreau de chair qui l'emprisonnait se mit à pulser, il s'abandonna enfin en criant son nom. Jailli du plus profond de son être, ce cri rauque, viscéral, presque animal, lui donna dans un premier temps l'impression de se rompre puis, tout de suite après, d'avoir enfin trouvé sa moitié.
VOUS LISEZ
Identité secrète.
Fiksi PenggemarSe cacher, et changer de ville et d'identité tous les 2 mois... Telle est la vie que mène Ren, la peur au ventre, depuis la nuit où Jean, son mari, a tenté de l'assassiner. Installé depuis peu à Port Murphy, il se tient sur ses gardes : Jean le traq...