62. Tyler

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Deuxième putain de jour sans avoir Lou pour moi. J'ai fait le con et je me retrouve sans la seul femme que j'aime. La nuit a été atroce enfin je n'ai même pas fermé l'œil de la nuit. J'ai des cernes qui dévorent mon visage et des yeux qui font peur à voir. Le juge va croire que je suis défoncé.

Dans moins d'une heure je passe devant le juge. La mère d'Isaac ma repasser des affaires à peu près présentables. J'ai pris une douche et me suis coiffée. J'ai enfilé mes vêtements, embrassé et remercié la mère de mon pote et j'ai suivi Isaac qui vient de me déposer devant le tribunal.

Je grimpe les longues marches qui mènent au bâtiment géant devant moi. Je passe les portes est ressens une drôle de sensation, de la peur peut être. J'avance jusqu'à l'accueil et me présente à la secrétaire.

- Bonjour, je suis monsieur Rees Tyler, j'ai rendez-vous dans une heure.

Elle regarde sur son pc et me lance un regard mielleux quand enfin elle trouve mon nom.

- Bonjour, oui votre avocat vous attend, mon collègue va vous accompagner.

- Merci, dis-je avant de me tourner pour apercevoir le collègue en question.

Un grand homme, baraqué en tenu de policier, vient de me rejoindre. Il me demande de le suivre et je m'exécute. Je ne vais pas jouer au malin aujourd'hui. Je ne sais pas de quoi la secrétaire m'a parlé, je n'ai pas d'avocat, à vrai dire je ne pensais pas en avoir besoin et encore moins penser qu'il m'en fallait un.

Je traverse le long couloir en suivant le gorille devant moi. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Il s'arrête devant une porte ouverte et m'indique d'entrée. Une table et deux chaises sont disposées dans la salle. Une femme en tailleur est installée, des documents plein la table et un stylo dans la main, qu'elle bloque entre ses dents, elle a l'air concentré et ne m'entend pas rentrer de suite.

-Maître, votre client est arrivé. Dit le policier d'une voix grave.

La femme relève la tête et ce lève précipitamment, en s'approchant de moi.

-Bonjour, monsieur Rees, enfin je vous rencontre, nous avons une heure pour que vous puissiez me donner votre version, Max m'a donné les détails, mais votre description du jour de la fusillade est primordiale. Installée vous.

Je n'est même pas le temps de répondre qu'elle se réinstalle sur la chaise face à celle ou je dois m'asseoir.

- Ah, je suis Maître Biair, c'est Max qui m'a embauché pour votre défense.

- Bonjour, dis-je penaud.

Je m'installe enfin sur la chaise et attend qu'elle reprenne.

-Raconte-moi ce qui c'est passé, le .... novembre.

Je ne sais pas vraiment ce que je dois lui dire ou non, à vrai dire nous étions dans un mauvais tripe de vente de drogue, je ne peux pas dire ça à mon avocate.

- Je me suis trouvé au mauvais endroit au mauvais moment...

- Je suis au courant pour la drogue, les livraisons, les armes à feu.... pas la peine de mentir, évidemment nous n'allons pas construire votre défense la dessus bien entendu, mais sur vos bon résultats au lycée, sur votre avenir qui est prometteur si vous ne traîner pas au mauvaise endroit, votre aversion pour les armes, les jours de coma dans laquelle vous avez étais plonger, et aussi le destin tragique de votre famille a subi il y a trois ans.

A cet instant, j'ai compris qu'elle en savait plus que ce que j'imaginais, je suppose que Max a une confiance aveugle en elle. Par contre, savoir qu'elle souhaite utiliser le décès de mon père et mon frère pour ma défense ne m'enchante guère.

The Game [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant