Ludmilla ~ Chapitre 190

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- Verdugo ! s'exclama Lord Saddler non sans joie

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- Verdugo ! s'exclama Lord Saddler non sans joie.

La créature humanoïde améliorée - exceptée du point de vue de l'esthétique - se plia bien bas devant son maître.

Elle idolâtrait littéralement son seigneur, celui-là même ayant ordonné à sa bande de chercheurs aux idées larges et à l'imagination foisonnante de transformer ce simple homme en arme de guerre.

Bien évidemment, nul conflit de ce genre n'éclatait jamais.

Cependant, la dissuasion était un mécanisme redoutable, permettant au pape d'asseoir sa domination sur le monde.

Vyacheslav Verdugo n'était qu'une simple recrue starpienne avant qu'Osmund neuvième du nom décide de faire de lui un être d'une particulière importance.

Bien loin de la ribambelle de ganados qui peuplaient une bonne partie du royaume des morts, celui-là s'était vu injecter un genre bien particulier de plagas.

En conséquence, sa simple vue suffisait à glacer le sang mort des cadavres ambulants remuant sur cette terre, située dans cette partie parallèle aux trois royaumes du multivers.

La chose alla donc se placer auprès de Giratina et leur maître respectif, non sans saluer rapidement son équivalent.

Quoique... nul doute que le créateur du Monde Distorsion disposait de bien plus d'avantages, de prérogatives, en plus d'être nettement mieux considéré par le souverain pontife dont il était le seul et unique officiel familier, en comparaison de ce monstre de laboratoire.

Néanmoins, pour faire bonne figure, le mille-pattes spectral le traita là quasiment comme son égal.

Après quoi, Verdugo se mit enfin à raconter ce qu'il était venu partager.

Effectivement, de ce qu'il pressentait, les trois créatures affreuses - Servane, Galina et Mahault - risquaient bien de mettre des bâtons dans les roues au descendant impur de Voldemort 1er.

Lord Saddler fronça alors ses sourcils inexistants.

Il était alors plus laid que jamais.

Le vieillard ayant vécu une bonne partie de l'Histoire ancienne était pourvu du genre de visages mous, à l'ossature trop large, aux yeux trop clairs et au regard trop dur possédé par certains individus slaves.

Néanmoins, parce qu'il savait manipuler avec convenance ses sujets, le pape l'autorisa à aller au bout de sa pensée.

Voilà ce qu'annonça alors la monstruosité à la queue pointue et acérée.

Le duché de vivants était une fort mauvaise idée.

Effectivement, qu'adviendrait-il de Graveyard si ceux-là voyaient dans quel état ils étaient amenés à terminer leurs jours ?

Dans le noir, voué à une existence parfois moins brillante que la première...

D'autant plus que les royaumes risquaient bien de poser problème.

Voilà que les boules de cristal prédisaient la colère du Premier ministre de Lorathia réclamant la restitution de son neveu Drago à sa mère.

Cette dernière mettrait tôt fin à ce projet encore en construction, Verdugo en était certain.

L'acariâtre épouse d'Ener Malefoy ne pouvait supporter d'être séparée de son fils unique, Lord Saddler devrait pourtant pouvoir la comprendre...

Le vieil homme poussa un soupir.

Enlever un mineur n'était décidément pas une bonne idée, car les parents accouraient toujours.

Boa Malefoy...

S'il lui annonçait que son fils était sur le point de devenir ministre de la Défense et de la Stratégie, et non plus uniquement un simple prince héritier d'un duché atticois qu'à coup sûr, son père juridique ne lui léguerait jamais, peut-être modifierait-elle son opinion ?

Soudain, le pape vit la lumière.

Et s'il attribuait une dignité graveyardaise à la mère de Drago ?

Si celle-ci le rejoignait, aux côtés de son fils qu'elle aimait tant ?

ValshamrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant