Chapitre 53

3.8K 249 8
                                    

Salut tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! :)

Les exams (enfin !) terminés, je peux enfin consacrer plus de temps à "Perte de contrôle" ! Je recommence donc à publier un chapitre par semaine, au moins ! J'espère pouvoir faire plus, selon mon imagination !

Enfin, bref, voilà le chapitre 53 ! J'espère qu'il vous plaira ! :) N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et de vos avis !
(Je sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai mis que des points d'exclamations lol trop contente de reprendre cette histoire à fond ^^)

-Elsa-

Après un centième coup d'œil à mon portable, je le lançai sur mon lit. Comme si cela pouvait me calmer ! J'avais juste envie de hurler et de taper contre quelque chose ! Pourquoi les choses ne se passaient jamais comme je les planifiais ?

J'allais me poster devant ma fenêtre avant de l'ouvrir et de respirer l'air. Il faisait chaud, même si la nuit commençait à apparaître doucement, et l'atmosphère me paraissait bien trop lourde, comme encombrant mes poumons.

Je balayai des yeux le jardin sous les lampadaires. Même si Livia avait demandé à mon père de faire nettoyer la piscine, j'avais l'impression que ça n'avait rien changé. Selon elle, l'eau verdâtre gâchait la beauté du paysage. Moi, je trouvais qu'il restait toujours aussi fade, même avec l'eau claire qui brillait aux derniers rayons de soleil. Tout cet espace verdoyant qui s'étendait sous mes yeux manquait cruellement de vie.

Je m'accoudai à la fenêtre et attendis que le soleil laisse sa place à la pleine lune. J'aimais laisser mon regard se perdre dans les constellations et j'essayais de m'évader loin d'ici. Or, cela m'était complètement impossible à cet instant. Pas après cet appel. Pas quand mon corps frissonnait à cause de mini courants électriques qui parcouraient mes veines.

Plus tôt dans la journée, alors que Livia et moi profitions du beau temps, étalées sur les transats que l'on avait ressortis de la cabane au fond du jardin, telles deux crêpes tartinées de crème solaire, j'avais reçu un message sur Facebook de "Julien Back". J'étais déjà anxieuse par la tournure qu'avait prise le dîner de la veille entre Alison et lui, et comme celle-ci ne m'avait pas donné de nouvelles, j'avais décidé d'aller la voir dans l'après-midi. J'étais persuadée qu'elle était dévastée, mais qu'elle avait besoin d'un peu de temps avant que je puisse aller la consoler. J'étais bien loin du compte.

"J'aimerais revoir les termes de notre contrat", disait le message.

Il m'avait alors envoyé son numéro. Après une longue hésitation, j'avais décidé de quitter mon transat et de l'appeler, avec une certaine nervosité. J'avais senti que ce qui allait suivre n'allait pas me plaire. Et j'avais raison.

Avant d'appeler cet arnaqueur, je m'étais obligée à visualiser mon père avant un rendez-vous d'affaires. Il avait toujours cette apparence froide — quoi que, ça ne changeait pas tellement de d'habitude — mais il avait ce regard féroce qui lâchait rien. J'avais déjà assisté à des négociations, et il fallait avouer qu'il était impressionnant. Il utilisait toujours des stratégies différentes selon ses interlocuteurs. Il savait les cerner et les faire plier. Il fallait que je fasse de même avec Julien. Ou Hasan, peu importe. Il fallait que je le vire de la vie d'Ali au plus vite.

J'avais donc pris une grande inspiration avec la volonté d'écraser tous ceux qui se mettraient en travers de mon chemin.

"— Mademoiselle Saphyr !

Sa voix de serpent résonnait encore dans ma tête. Il avait eu tout de suite l'air sûr de lui, comme s'il tenait un détail dont j'ignorais l'existence.

Perte de contrôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant