Elsa est la fille de Benjamin Saphyr, grand PDG de la chaîne hôtelière de renommé mondiale. Née avec une cuiller d'argent dans la bouche, elle a tout pour être heureuse. Et pourtant, un jour, sa bulle de bonheur a explosé et, depuis, elle n'a de ces...
Bonjour ! Et voilà le chapitre 19, très particulier parce que, eh bien, on fait un bond de 4 ans ! Beaucoup de choses ont changé et vous découvrirez ce qu'il s'est passé durant cette période au fur et à mesure des chapitres. Bref, je vous laisse découvrir le chapitre. Et désolée d'avance, parce que je sais que beaucoup vont en avoir les yeux qui sortent des orbites lol N'oubliez pas, je vous aime hahaha 😘
Chapitre 19 -Elsa-
Do you remember, How you used to get lost in my eyes? (I remember) Do you remember, How you promised you'd never say goodbye? I remember, I remember, I remember
Quatre ans plus tard...
Ce fut avec un poids dans le cœur que je rentrai dans le loft, après avoir tapé le code à l'entrée. Une fois dans le vestibule, je pris une profonde inspiration et fermai les yeux. Je n'étais pas prête à rentrer mais la tournée était terminée désormais, et je n'avais plus aucune excuse. Je me débarrassai donc de mes nu-pieds et m'engageai dans le vaste salon dans les tons rouge et gris. Je ne m'étais pas attardée sur la déco lorsque j'avais emménagé. En même temps, qui décorerait sa prison ?
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J'allumais les lumières au moment où je sentis ma fatigue me traverser le corps. Après ces heures de voyage, je ne pensais qu'à dormir. À grandes enjambées, je rejoignis donc ma chambre à l'étage, où j'y déposai ma valise au pied de mon grand lit. Sans attendre, je me glissai sous la douche. Une douche bien chaude qui me dégourdit les muscles. Puis, munie d'un mini short en coton et d'un débardeur, je m'engouffrai sous les draps frais de mon lit et fermai les yeux en lâchant un soupir.
Sous mes paupières, je revivais ces mois de concert que j'avais donné devant des milliers de personnes à travers la France, mais aussi de nombreux d'autres pays. Je me revoyais encore devant les touches de mon piano, sentant le flux d'énergie me remplir les veines. Je revoyais tous ces yeux braqués sur moi en me disant que toutes ces personnes étaient venues juste pour moi. Pour écouter ma musique. C'était fantastique. J'avais l'impression de leur transmettre chacun de mes sentiments à chacune de mes notes. Encore plus fou, j'avais l'impression qu'ils comprenaient chacune de mes blessures. C'était juste magique. Et j'avais réussi à taire mes douleurs grâce à cela. Il me semblait que, faire de ma passion, mon métier, était ce que j'avais le mieux réussi à faire ces dernières années. Voire de ma vie entière.
Mais j'étais de retour à la maison. Ce qui devait être mon « chez moi ». Et j'aurais dû me sentir apaisée, mais ce n'était pas du tout le cas. Tout ce que j'avais fui pendant ces mois loin d'ici me revenait droit à la figure. Le mariage, entre autres. Je pinçai l'arrêt de mon nez. Je commençais déjà à en avoir mal à la tête. Au bout de vingt minutes à me tourner dans un sens et de l'autre, j'abandonnai l'idée de m'endormir et me levai.
