Chapitre 40 (I)

1.7K 162 29
                                    

Hello ! J'espère que vous allez bien !
Voici la première partie de ce chapitre (assez courte), je vous publierai la deuxième ce soir ou demain matin (qui est beaucoup plus longue) 😄
Sur ce, je vous laisse le découvrir, bonne lecture ! 😊

-Chad-

C'était carrément l'hécatombe à l'hôtel ! Tous les clients se ruaient vers les issues de secours en hurlant et se bousculant. C'était la panique ! Et il y avait de quoi, entre l'alarme qui résonnait dans les haut-parleurs, les explosions et l'hôtel qui tombait en miette. 

Encore heureux qu'on fût arrivés avant et qu'on eût commencé à évacuer l'établissement. Néanmoins, ils étaient trop nombreux et il en restait encore dans les chambres lorsque la catastrophe avait commencé. Mais peu m'importait, je laissai les autres gérer ça. 

Moi, je n'étais obnubilé que pas la recherche d'Elsa. Elle était là, quelque part, mais je n'avais aucune idée de l'endroit précis ! Je courrais donc, en sens inverse de la foule qui s'écriait, dans les couloirs, tout en regardant derrière chaque porte. 

Plus j'avançais, plus je perdais mon sang froid. Par ailleurs, il m'était de plus en plus difficile de circuler entre les débris de placoplâtre qui tombaient et la fumée qui me grattait la gorge et rendait la visibilité plus compliquée. 

Un bras bloquant mon nez et ma bouche, j'ouvris la chambre où j'avais surpris Elsa et Hostin. Lorsque je vis qu'elle était vide, une grosse déception m'envahit. J'étais persuadé qu'il aurait voulu mettre un terme à son plan là où tout avait commencé. 

Je déglutis. Elsa était quelque part dans cet hôtel, il fallait que je la retrouve. J'allais voir au restaurant puis dans les cuisines, dans la salle piano puis la grande salle de conférence. Merde. Merde ! MERDE ! Je remontai dans les chambres, la fumée se faisant encore plus épaisse. J'évitais quelques trous dans le sol et des pans de plafond, mais je poursuis. « Je t'abandonnerai pas, Elsa. Tiens bon. » . Je priais pour que ce ne soit pas trop tard. Qui savait ce que ce dingue lui avait fait !

Débordant de transpiration, je m'arrêtais devant les portes battantes du bureau de M. Saphyr. Si je voulais péter l'hôtel des Saphyr parce que je haïssais aussi bien le père que la fille, le ferais-je de là ? Sûrement. 

J'essayai de pousser la porte mais elle était fermée. Si je voulais que cette fille meure sous les décombres de l'hôtel, je fermerais sans doute la porte pour m'assurer qu'elle ne s'enfuira pas, non ? Au vu de mes hypothèses, je me mis à essayer de défoncer la porte. Mais je ne réussis qu'à me blesser l'épaule. Je posai alors les mains sur la porte.

— ELSAAAAA !

Elle était là, j'en étais certain. Je toussotai et maudis la fumée avant de me concentrer sur mes souvenirs. Mon père m'avait parlé des mécanismes des serrures, une fois. 

Je sortis alors mon portefeuille que je gardais dans ma poche arrière de mon jean. À l'intérieur, je trouvai deux épingles à cheveux que je gardais pour ma sœur. Elle n'arrêtait pas de m'en réclamer alors j'en avais toujours sur moi, sinon j'étais contraint d'aller en acheter. Pour une fois, je remerciais ma sœur pour être aussi chiante. 

Je m'accroupis alors au niveau de la serrure et me concentrai. Il fallait que j'y arrive. Il le fallait ! J'échouai à ma première tentative. Merde ! Putain Chad, ressaisis-toi, bordel ! Les mains tremblotantes par la pression, je recommençai jusqu'à ce que j'entende le cliquetis. Je faillis hurler de bonheur (et peut-être fondre en larmes) mais je me repris. 

Je me relevai d'un bond, mes voies respiratoires inondées de fumée, et ouvris la porte que je refermai derrière moi. C'était beaucoup plus respirable là-dedans. Les portes avaient empêché la fumée de s'y introduire. Il y en avait, certes, mais beaucoup moins qu'à l'extérieur. 

Perte de contrôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant