Perte de contrôle

Chapitre 42

Coucou tout le monde ! Comment vous allez ? 😉 bon, voilà, vous allez découvrir qui rend visite à Elsa- même si vous êtes nombreuses à l'avoir deviné.
PS : n'oubliez pas, la violence c'est nulle et je vous aime. (oui, ce chapitre risque d'être un peu piquant, tenez-vous prêt) 😅
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture 😘

-Elsa-

Je me redressai sur mon lit, affrontant l'ombre de ma vie. Je ne pensais pas devoir lui faire face si vite, mais il avait osé venir ici, là où il m'avait entraînée, dans cette chambre d'hôpital. Je me levai tant bien que mal pour le regarder droit dans les yeux. Je ne voulais pas qu'il me voie affaibli. C'était hors de question. Je préférais sentir les muscles de mes jambes chauffer par l'effort, que lui faire ce plaisir. Je brandis alors mes poignets collés entre eux sous ses yeux.

— T'es venu pour me remettre les menottes ? C'est ça ?

Je décollai mes poignets, en lui envoyant un regard plein de rage.

— C'est fini ! Chad m'a libéré de ton emprise !

Il me fixait, l'air impassible. Dans son costume, on aurait dit que rien n'avait changé.

— Arrête de faire l'enfant. Dès que tu iras mieux, je te ramènerais à la maison. Je prendrais soin de ma femme.

Je sentis mes yeux s'écarquiller d'horreur.

— Aaron, ça suffit ! Ce petit jeu, c'est fini !

Il tenta d'approcher sa main de mon visage, mais je la parai du revers de la mienne. Il soupira, l'air complètement ennuyé.

— Ce sera fini quand je l'aurais décidé.

Je serrai les dents. C'était définitif, Aaron avait perdu la tête. Sans attendre, je brandis la main et la plaquai sur sa joue. Il recula, totalement choqué.

— C'est pour te remettre les idées en place.

D'un coup, son regard s'assombrit et il m'attrapa le bras.

— Lâche-moi !

— Elsa, tu as encore besoin de moi.

Je ricanai. Mais, c'était complètement dingue ! Il était certain de quelque chose qui n'existait pas.

— Bien sûr que non. Je te préviens, Aaron, t'as voulu que Chad aille prison... alors oui, quelqu'un ira en prison et ce sera toi ! Tu croupiras à l'ombre et tu seras complètement seul. Les autres détenus prendront un malin plaisir à te faire la peau juste parce que tu es riche. Ah, et, ne compte pas sur ta mère pour venir te voir. Elle aura si honte de toi quand je lui dirais ce que tu m'as fait subir...

Je fis mine de réfléchir.

— Ton père, peut-être ? En tout cas, personne ne t'attendra à ta sortie, dans des années et des années. Parce que je compte bien t'enfoncer le plus possible.

Son emprise se resserra sur mon bras et je grimaçai.

— Tu es ma femme. Si je tombe, tu tombes avec moi.

Je le regardai en face. Comment pouvait-on être aussi à côté de la plaque ?

— Aaron, je suis déjà tombée. Je ne peux pas aller plus bas. Alors, tu peux toujours essayer de m'entraîner, je ne serais jamais plus blessée que je ne le suis. Et ça, c'est à toi que je le dois, pour ses quatre années de malheurs.

Je dégageai mon bras avec fureur et formai un poing avant d'envoyer la sauce en plein dans son visage. Il recula, une main sur son nez qui pissait le sang. Je grimaçai, secouant la main. J'avais déjà mon épaule en mauvais état, je ne m'arrangeai pas. N'empêche, j'étais très satisfaite de moi. Et puis, Aaron me sourit.