Chapitre 68

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Salut tout le monde ! :)
Prise d'une inspiration soudaine, voilà le chapitre 68 ! Et on retrouve Elsa, un brin coupable d'avoir emmené Chad chez elle...
Bonne lecture ☺️

-Elsa-

La soirée n'avait pas été une réelle catastrophe. Bon, d'accord, un petit peu. J'avais oublié que Chad ne connaissait pas nos règles, notamment à table. J'avais vu ma grand-mère le détailler avec minutie à chacun de ses mouvements. Qu'est-ce qui m'avait pris de le ramener chez moi ? Il avait dû se sentir comme une proie !

Juste après ma prestation au piano, il avait filé chez lui, prétextant que sa mère l'attendait. Mince, il avait dû sentir le malaise...

C'était pour cela que je lui avais demandé de me retrouver à l'Eucalyptus. C'était Jordan qui m'y avait emmené, puisque je n'avais toujours pas de chauffeur.

Comme j'avais passé ma journée à accompagner ma grand-mère à rendre visite à toutes ses amies de la ville, je n'avais pas vu Chad de la journée. Je n'arrêtais pas de penser qu'il devait me détester...

Je resserrai le verre de jus d'orange frais dans ma main et jetai un coup d'œil à la porte qui restait fermée. Il m'avait dit qu'il viendrait et ça faisait déjà cinq minutes que je l'attendais !

Le Starbucks était rempli de monde qui discutait sur les banquettes rouges. L'endroit n'avait pas changé depuis la dernière fois. Le sol était toujours un immense damier noir et blanc et la serveuse était toujours la grosse dame habillée en vert. Elle était toujours aussi ridicule derrière son comptoir, mais elle paraissait tellement chaleureuse qu'on n'y faisait même pas attention.

Je passai mes doigts sur ma tache de naissance. Ce truc brun ne ressemblait à rien sur mon poignet. En plus, j'avais oublié de mettre une montre pour la recouvrir.

— Hey !

Chad apparut enfin, un verre rempli d'un liquide rouge en main.

— Enfin !

Il fronça les sourcils et retira sa casquette. Je mordis ma lèvre en l'observant. Ce t-shirt bleu moulait vraiment trop son torse. Je me raclais la gorge.

— Tu en as mis du temps !

— Désolé, princesse.

Je levai les yeux au ciel. Évidemment, ça n'était pas sorti de sa bouche comme un compliment.

— Bon, tu voulais me dire quoi ? s'impatienta-t-il.

Il avait l'air pressé...

— Tu as autre chose à faire de mieux ? demandai-je, un brin vexée.

Il prit ma main et me sourit.

— Je dois juste rentrer.

J'ôtai ma main et croisai mes bras. Moi qui voulais rester un peu avec lui. Apparemment, il avait mieux à faire ailleurs.

— Je voulais m'excuser pour l'attitude de ma famille.

— Oh...

Il fronça les sourcils d'un air songeur puis me sourit.

— Ne t'inquiète pas pour ça.

Il pencha la tête sur le côté et son sourire s'élargit.

— Tu me fais la gueule ?

— Non, assurai-je sans le penser.

Il éclata de rire.

— T'es trop mignonne quand tu boudes.

Perte de contrôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant