Chapitre 83

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Bonjour tout le monde !
J'espère que vous allez bien 😊
Et voilà le chapitre du week-end. Nous retrouvons Elsa chez sa meilleure amie, Alison. Comment va-t-elle gérer la distance que Chad a imposée à l'hôpital ? Je vous laisse le découvrir.
Bonne lecture ❤️


-Elsa-

Assise sur une chaise, je contemplais le ciel. La nuit avait presque totalement pris le relais. Je parcourais cet espace d'un bleu électrique, cherchant les étoiles derrière des nuages.

"Il s'en veut de ne pas avoir été là pour sa mère. Et il s'en voudra encore longtemps."

— Elsa, m'appela Alison.

Je tournai ma tête vers elle. On se trouvait sur la terrasse de sa chambre depuis une heure.

— Hum ?

Ses yeux me scrutèrent, puis elle étendit ses longues jambes couvertes par un mini short, et inspira profondément.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

On avait parlé de choses anodines jusqu'à maintenant. Mais toutes les deux, on savait qu'on avait l'esprit ailleurs. Tant l'une que l'autre.

"C'est à cause de toi qu'il n'était pas là."

— Tu as passé la meilleure nuit de ta vie avec Chad. Tu devrais être super heureuse d'avoir trouvé quelqu'un de bien. D'accord, sa mère est malade, et je comprends que tu sois touchée. Mais, il y a autre chose.

Elle plissa les yeux, puis croisa ses bras sur sa poitrine recouverte d'une longue tunique grise. Dans l'obscurité de la nuit, ses traits du visage semblaient prendre un grand sérieux. J'avais l'impression d'avoir affaire à une vraie journaliste qui enquête.

Je me revoyais alors dans ce couloir d'hôpital, avec pour seule compagnie Nadia.

"C'est toi qui l'as retenu."

— Où est-ce que t'es allée, dimanche, le jour de mon départ pour le haras ? lançai-je, pour détourner la conversation.

Je vis sa mâchoire se serrer et elle attrapa son verre pour aspirer sa boisson à travers sa paille. Son regard s'était assombri, tout d'un coup.

— J'ai essayé de retrouver Julien, alors j'ai été rencontrer un de ses amis qu'il m'avait présenté.

Je me redressai.

— Pourquoi t'étais en tailleur ?

Elle passa une main nerveuse dans la pointe de ses cheveux blonds qui contrastait avec le châtain.

— Parce qu'il a un faible pour les femmes en tailleur.

Je sentis mes yeux s'agrandir. Je n'en revenais pas. Était-ce ce que je pensais ?

— Tu l'as séduit pour lui tirer des informations ? m'égosillai-je.

Elle reposa son verre et fronça les sourcils.

— Et alors ? Tu l'as bien fait avec Hostin.

Je secouai la tête, complètement effarée.

— Mais, c'est moi ! Je ne te juge pas, ok ? C'est juste que... ça ne te ressemble pas.

Elle souffla.

— Tu préfères que je me lamente sur mon sort ?

Je retirai mes lunettes de vue et frottai mes yeux.

Perte de contrôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant