Perte de contrôle

Chapitre 82

Bonjour !!!
J'espère que vous allez bien ! Et voilà le chapitre 82 du point de vue de Chad. En espérant qu'il vous plaise, bonne lecture ❤️

-Chad-

Lorsque je me réveillai, j'avais le dos en compote ! Maudite chute à cheval et maudite moquette. Elle était peut-être agréable au toucher, mais ce n'était pas la meilleure idée du siècle de dormir par terre. Pourtant, je me sentais plus que bien. Cette nuit avec Elsa avait été merveilleuse. Je n'en avais jamais passées de telles. J'en avais tellement rêvé que j'avais presque eu peur d'être déçu. Au final, c'était encore mieux.

J'avais ressenti comme un lien invisible entre nous. Encore fragile, sans doute, mais si puissant !

Cette fille, je savais qu'elle était incrustée en moi, dorénavant. Si j'avais des doutes, ils s'étaient envolés. Je la voulais, point barre.

Je regardai autour de moi. Elsa n'était plus là. Il ne restait que son oreiller et son drap. Son drap qui couvrait son corps quelques heures plus tôt. Rien que d'y repenser, j'en avais des frissons. Elle s'était offerte à moi toute la nuit et, merde, je n'étais pas rassasié. J'en voulais encore.

Je me levai et m'étirai avant d'attraper mon short pour l'enfiler, mes yeux à sa recherche.

En quelques pas, je l'eus en visuel. Elle était dans la cuisine, assise devant le plan de travail. Elle était en sous-vêtement rouge et portait un genre peignoir en soie, ouvert sur son corps hypnotisant. Je déglutis en observant sa jambe découverte, appuyée sur une barre sous son tabouret. Rien qu'en buvant dans sa tasse, elle émanait tant de sensualité...

Ses yeux verts se levèrent vers moi, alors que sa tasse ne quittait pas ses lèvres. Moi non plus, je les quittais pas, ses lèvres.

— Hey, bien dormi ?

Sa voix résonna dans mes tympans telle une mélodie. Je devenais fou, n'est-ce pas ? J'étais totalement ensorcelé !

Je m'approchai alors que je sentais son regard sur mes bras. Mes pectoraux n'étaient pas encore prononcés, ni mes abdominaux, d'ailleurs. Par contre, mes bras étaient plutôt bien sculptés grâce au boulot de M. Gordon.

J'arrivai à la hauteur d'Elsa et je souris.

— La meilleure nuit de ma vie, répondis-je en me souvenant de sa question.

Ses cheveux étaient attachés en un chignon rapide, quelques mèches retombaient autour de son visage. Elle était trop sexy. Et sa façon de me regarder avec cette expression qui sait à quoi je pense avec un semblant de gêne...

— Du café ? me proposa-t-elle.

Je pris sa main qui tenait sa tasse et, sans la quitter des yeux, je bus dedans avant de m'en lécher les lèvres. Puis sans attendre, je la débarrassai de son café que je posai près de mon portable. Je l'avais sans doute oublié la veille, sur le plan de travail. La seconde suivante, je l'embrassai. Je n'avais plus de patience. J'avais goûté une fois à cette fille et c'était comme si j'en étais accro.

Sans la moindre retenue, elle empoigna mes cheveux et me rendit chacun de mes baisers. Mes mains s'agrippèrent d'abord à son visage puis descendirent petit à petit jusqu'à sa taille, explorant chaque parcelle de son corps de déesse. Je l'attrapai brusquement pour la porter. Elle sourit contre mes lèvres alors qu'elle entourait ses jambes autour de ma taille.

Après quelques échanges, elle écarta ses lèvres, reprenant sa respiration, son front collé au mien, son regard perçant enfoncé dans mes yeux.