Perte de contrôle

Chapitre 3

Bonjour !!!
Ça y'est, on les a atteints, les 100k de vues !!!! 😬😬😬
Je remercie du fond du cœur tous ceux qui me lisent ! ❤
Et pour vous remercier, voici un chapitre de PDC pour casser la pause. J'en remettrai ce week-end 😊
Bonne lecture 😘

-Chad-

Je n'avais pas arrêté de servir des riches blindés d'argent toute la journée et c'était pire lorsque la nuit était tombée. Il devait être un peu plus de vingt-deux heures quand Arnold, ce brun gringalet qui était mon supérieur, m'appela.

— C'est bon, tu peux aller en cuisine et manger un peu. Sam te remplacera pendant ce temps.

Derrière le comptoir, il n'arrêtait pas de bouger, lui aussi, un shaker en mains.

— Pas très faim, mais je veux bien qu'on me remplace en salle. Par contre, je t'aide derrière le comptoir.

Maintenant que je l'avais vu, j'étais une vraie pile électrique. Impossible de rester sur place à rien foutre. Pas avec l'image de son visage à quelques mètres de moi, pas en sachant qu'elle était dans le même établissement que moi et que je n'avais pas le droit d'aller la voir. Alors que je mourrais d'envie de la serrer contre moi... Même si elle m'avait fusillé du regard, même si elle ne voulait pas de moi, je ne faisais que penser à elle. Alors, pour me vider l'esprit, je me donnais à fond dans ce que je faisais. Il était hors de question que je m'assois et que je ne fasse rien au risque de perdre la tête. Je contournai donc le comptoir, attrapai des verres et pris les commandes.

— Je me souviens de toi, me dit Arnold, par-dessus la faible musique du bar.

Évidemment, c'était du piano. En me regardant dans ce costard haute couture, j'étais sûr que ça aussi, c'était une idée d'Elsa.

— Ah bon ? demandai-je en remplissant un verre.

Je le tendis à un client alors qu'Arnold me répondait.

— À l'ouverture. Quand t'as suivi Elsa jusqu'à la piscine.

Je fronçai les sourcils en prenant une autre commande. Ah oui, je m'en souvenais ! Il avait essayé de m'arrêter.

— Ah oui, désolé si j'ai été un peu brusque, m'excusai-je.

Il haussa les épaules et versa la boisson à mon client en me souriant.

— Ça avait l'air de bien se passer entre vous, remarqua-t-il.

Il appela deux gars qui venaient de la cuisine et leur fiT signe de nous remplacer.

— Allez, suis-moi.

Contre mon gré, il finit quand même par m'emmener en cuisine où on se fit servir un plat de spaghettis. Après ça, il nous emmena dans la réserve du bar où on s'installa autour d'une petite table.

— Elle est comment ?

Les mots étaient sortis d'eux-mêmes de ma bouche alors qu'il aspirait sa nourriture. Il releva la tête et fronça les sourcils.

— Qui ça ?

Je fis tourner ma fourchette dans mon plat, évitant soigneusement son regard.

— Elsa.

Il avala ce qu'il avait dans la bouche et sourit.

— Elle sait se faire respecter.

Il fit une moue mi-terrorisée, mi-amusée. D'après ce que j'avais vu, elle avait revêtu son armure froide et distante...

— La plupart du personnel essaie de l'éviter quand elle passe dans les couloirs.

Il rit puis reprit avec sérieux :