Chapitre 43 (I)

2.1K 156 121
                                    

Salut ! Comment ça va ? Me voilà pour un nouveau chapitre, gros changement pour nos personnages (j'adore faire ça mouhaha). Je ne vous en dit pas trop et vous laisse le découvrir 😀
Bonne lecture 😘

-Elsa-

Un filet de lumière passa sous mes paupières. Je tirai alors la couette sur ma tête. Je ne voulais pas me lever. Enfin, c'était sans compter cette main qui glissa le long de ma jambe nue, avant de remonter sur mon flanc puis qui se posa sur mon ventre. Je gémis. Non... je voulais rester dans mon monde de coton encore un peu... Je sentis alors la couette se lever et des lèvres se mirent à caresser le cou puis la mâchoire et enfin la joue.

— Hmmm...

Un rire vint titiller mon oreille. Je souris malgré moi. C'était vraiment contagieux.

— Je croyais que tu détestais arriver en retard, tentai-je, pour le repousser.

Sa main glissa sur mon ventre et passa sous ma nuisette. Je refusai de céder.

— Tout dépend de ce qui me met en retard... susurra-t-il à mon oreille.

Ok, j'allais céder. Je me tournai vers lui et glissai mes doigts dans ses cheveux bouclés. Ses lèvres s'élargirent, découvrant une rangée de dents parfaites. Mon doigt descendit alors sur sa fossette. C'était la chose la plus mignonne chez Victor, ses fossettes ! Il avait l'air si innocent.

— Tu es la chose la plus belle à voir de si bon matin, me dit-il.

Je souris, vérifiai que mes cheveux étaient bien attachés puis plongeai mes lèvres sur les siennes...

***

Après ma douche, enroulée dans un peignoir, je rejoignis la cuisine. Victor était là, devant une tasse à café, prenant tranquillement son petit-déj'. À mon apparition, il cacha ses yeux de ses mains.

— T'as vraiment décidé de me mettre en retard !

Je souris et m'approchai avant de m'installer à côté de lui. Je tendis le bras et allumai la machine à café au bout du bar.

— C'est toi qui ne sais pas te gérer, mon vieux ! Et je croyais que tu étais déjà en retard.

Il baissa ses mains et me regarda avec malice.

— Faut croire que je suis performant.

Je secouai la tête tout en ricanant.

— Je ne préfère pas rentrer dans ces détails, si tôt.

Il se leva du tabouret et m'attrapa la taille avant de poser son menton dans le creux de mon épaule.

— Je crois que c'est trop tard pour ça. Mais, d'accord, on remet ça à ce soir, ma belle.

— Parce que tu comptes revenir ?

— Et je compte même prendre mon uniforme sur moi, pour avoir plus de temps le lendemain !

Il posa un baiser sur ma mâchoire, tandis que j'attrapai la cuiller dans sa tasse pour la mettre dans la mienne. J'étais bien trop fainéante, ce matin, pour aller en chercher une propre dans le tiroir.

— Ah oui et on va voir, ajouta-t-il, si on ne rentre pas dans les détails.

Je ris.

— Laisse un peu ta fierté d'homme deux secondes, tu veux ! Ça enlève tout le romantisme de la chose !

— Moi, romantique ? Tu rêves ! Bon, allez, j'y vais !

Il me lâcha et tourna les talons.

— Hey, Victor ?

Perte de contrôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant