Perte de contrôle

Chapitre 47

Bonsoir, bonsoir ! Comment ça va bien ? 
N'y tenant plus, j'ai corrigé mon chapitre et tadaaa suprise de ouf, je vous le publie ! J'espère que ça vous fait plaisir. Je vous propose donc de le découvrir et vous souhaite une bonne lecture !

-Elsa-

La sonnerie de l'interphone retentit. Je me dirigeai vers celui-ci et décrochai pour confirmer que j'arrivais. 

Je jetai un dernier coup d'œil à la glace devant l'entrée. Ma peau avait retrouvé de son éclat, mes yeux aussi et je me sentais bien dans mes baskets. Enfin, dans mes talons. Je me souris. J'avais fait le bon choix. J'avais décidé d'avancer. 

Je repoussai ce pincement de cœur. J'allais m'y faire. J'avais le droit d'être heureuse, quand même ? Alors, ce soir, c'était le soir du recommencement ! J'attrapai mon sac à main, ma longue veste sans manche avec laquelle je me recouvris et je sortis, confiante.

Victor m'attendait devant sa voiture, côté passager. Lorsqu'il me vit, un sourire fit rayonner tout son visage. Il était charmant. Sous les étoiles du ciel, il avait les allures de sauveur. Ce même sauveur qui avait arrêté ma voiture, un an et demi auparavant. Sauf qu'il n'était pas en uniforme, cette fois, mais simplement en jean, t-shirt et perfecto. Simple, mais efficace. Il se pencha vers moi lorsque je l'atteignis et déposa un baiser ma joue.

— Bonsoir, jolie demoiselle.

Je ris au ton de pseudo dragueur qu'il prit.

— Sérieusement, tu es sublime.

Je souris. Je n'avais pas fait plus d'effort que d'habitude. J'avais seulement enfilé un jean slim bleu foncé, un chemisier couleur daim à petit poids blanc et cette veste sans manche sur laquelle j'avais craqué récemment. J'adorais son col plein de fourrure dans lequel je me réfugiais. 

Sans plus attendre, il m'invita à monter dans son Audi et on fila au restaurant où il avait réservé. L'endroit était très sympa. Ça ressemblait à une immense cabane en toile avec des petites ampoules nous éclairant comme des lucioles. Ça changeait des restaurants trois étoiles et des fast-food. C'était quelque chose de nouveau et j'adorais ça.

On s'installa à une table en bois, comme ces tables que l'on trouvait dans la forêt pour pique-niquer. Un souvenir me revint subitement. Il me semblait que c'était dans une autre vie. Liam avait peut-être sept ans, à ce moment-là. Il était en vacances et il s'était mis en tête de faire du camping. Je détestais le camping ! Alors, j'avais appelé Chad à la rescousse pour qu'il lui trouve une autre activité, mais au lieu de ça, il avait trouvé l'idée géniale. Alors, je m'étais retrouvée au milieu d'une forêt avec les garçons et Nesrine qui s'amusaient comme des petits fous à jouer les Robinson. Je n'avais pas une barre de réseau dans ce trou et, tout ce que j'avais trouvé à faire, c'était de bouder Chad, qui ne m'avait pas aidé. Après le camping, je détestais qu'on n'aille pas dans mon sens. Mais, Chad étant Chad, et avec l'aide de sa troupe, il avait réussi à me détendre. Je nous revoyais très bien autour du feu, chantonnant des chansons qui nous passaient par la tête. Chad et Liam étaient des piètres chanteurs et Nesrine et moi avions gagné la battle que l'on avait improvisée.

— Alors ? Ça te plaît ? me demanda Victor.

Nouveau départ, Elsa ! Je balayai ces souvenirs d'un battement de cils.

— C'est génial. J'adore cet endroit !

Je pris la carte et remarquai que leur spécialité était le poisson. Je lus toute la carte attentivement et finis par choisir la même chose que Victor, des pommes de terre sautées accompagnées de poissons panés.