Perte de contrôle

Chapitre 37

Hey ! Comment allez-vous en ce début de semaine ? 😀
Me revoici ! Déjà  ?!!! Et oui ! La grande nouvelle c'est que, ça y'est, j'ai écrit les derniers mot de PDC ! #TropDEmotions. Du coup, je vais vous publier les chapitres à intervalles plus court. Oui, l'histoire va donc prendre fin plus rapidement, je le crains... 😢
Mais, je préfère que vous viviez cette dernière ligne droite avec plus d'intensité. Qu'est-ce que vous en pensez ? 
Bonne lecture 😘

-Elsa-

🎵Don't bury me 
Don't lay me down 
Don't say it's over 
'Cause that would send me under 
Underneath the ground 
Don't say those words 
I wanna live but your words can murder
Only you can send me under, under, under🎵

-

— Où est-ce que tu vas ? lança Aaron alors que je rejoignais le salon.

Bien que j'étais encore sous le choc de cette annonce, je savais une chose : je devais partir d'ici et vite. J'avais l'impression d'être engloutie par une montagne de pierres, que quelqu'un respirait à ma place et me mouvait jusqu'au canapé. Ma tête regorgeait de pensées au point où je n'arrivais pas à les coordonner pour réfléchir correctement. Mais, dans cette tornade, je trouvais tout de même la force d'attraper ma veste et mon sac que j'avais posés sur le canapé.

— Elsa !

Je me tournai furieusement vers Aaron, le cœur en feu. Il était si gonflé qu'il allait sans doute finir par exploser.

— Tout ça, c'est de ta faute ! lançai-je. Tout ce que tu as réussi à faire, c'est de détruire ma vie ! Tu m'entends ? Si Chad se retrouve en prison, c'est comme si tu avais appuyé sur la détente d'un pistolet pour me tuer ! Tu comprends, ça ? Si Chad tombe, ce sera comme si tu m'avais tué !

Il se contenta de me regarder, la mâchoire serrée. Sans plus attendre, je sortis de ce duplex. J'étais à présent libérée, mais je ne me sentais aucunement soulagée. Au contraire.

Rapidement, je rejoignis le parking et grimpai dans ma voiture. Une fois-là, la voix du reporter se répandit en écho dans ma tête.

« L'enquête prend une nouvelle tournure et remet en doute toutes les investigations menées jusqu'à présent. Le suspect s'est rendu aujourd'hui même, soulevant de nouvelles questions autour de ce crime. À l'heure qu'il est, nous ne connaissons pas encore son identité, mais elle encourt jusqu'à vingt ans de prison... »

Je pris ma tête entre mes mains. Vingt ans de prison...

— Noooon ! hurlai-je.

Je me mis alors à taper comme une folle contre le volant. Mes nerfs lâchaient, tout simplement. J'étais épuisée. Mon cœur était à bout de force. Pourtant, il m'en restait assez pour crier toute la rage que je gardais enfoui au fond de moi. Je ne la retenais plus. Je laissais juste ma peine se transformer en hurlements qui me déchirèrent la gorge.

Une fois que ma crise d'hystérie fut passée, j'essuyai rapidement mes larmes et démarrai la voiture en trombes. J'étais dans un état où je n'arrivais même plus à cibler ma douleur tant tout mon corps souffrait. Mais peu importait, pour le moment je me contentais de rouler, défilant les routes en un éclair.

Quand j'arrivai enfin au commissariat, j'y rentrai le cœur battant. À peine avais-je jeté un coup d'œil vers l'accueil que je repérai un groupe de personnes que je reconnus immédiatement. Et pour cause, il s'agissait de mes amis et de ma sœur. Je m'avançais vers eux presque en courant. Quelque part, même si je ne le ressentais pas à proprement dit, j'étais soulagée de les voir. Mourad, Diego, Nabile et Juliette. Ils me regardaient tous les yeux surpris et également remplis de tristesse. Caleb était là aussi, servant sûrement d'avocat à Chad, à nouveau.