TOME 2: Tu m'aura accroché à toi pour toujoursb

215

Claude: Vas y devine j'ai changé un truc à la recette original

Xavier lâche lentement le morceau de pain perdu.

Xavier: Fleur de sel, sirop de fleur d'oranger, gousse de vanille

Claude: Whouaaaaa c'est toujours aussi impressionnant.

Bryce: Je ne saurais jamais comment il fait ça

Jordan: C'est trop bon Claude, différent de ceux de Xavier, mais presque le même goût

Xavier: C'est parce que dans la sauce je mets une pincée de cannelle en plus

Claude: Haaaaa j'ai presque tout deviné alors

Xavier hoche la tête et Bryce sourit au rouge.

Bryce: Bien joué c'est délicieux.

Jordan contemple amoureusement  son copain en train de manger doucement. Jordan aime bien le regarder manger quelque chose qu'il aime après longtemps car Xavier a toujours plein d'idées d'ajouts ou de changement d'ingrédients différents. Xavier le sent le fixer et le regarde, le vert est appuyé sur son coude et le regarde avec douceur.

Xavier: Ça ne va pas ?

Il pose sa cuillère et prend son visage dans ses mains.

Xavier: Tu as besoin de quelque chose ?

Il le regarde inquiet et le vert fait littéralement une crise de fanboy intérieur.

Hiiiiiiiiiii

Jordan: Un bisou hé hé

L'inquiétude de Xavier s'évanouit pour faire naître un petit sourire et il l'embrasse tendrement. Jordan sourit et y répond.

Claude: Je sais que c'est le repas mais ne dévorez pas vos lèvres comme ça devant nous !

Bryce: Claude !

Il lui file un coup de coude dans les côtes faisant grimacer le rouge.

Claude: Roooo je blague.

Bryce: Nia nia nia

Claude: Fait pas l'indigné, toi aussi tu dévores mes lèvres, parfois avec une tel ardeur~

Bryce rougit violemment et lui enfourne un sushi dans la bouche pour le faire taire.

**

Jordan: C'est vraiment magnifique hein ?

Le vert et son copain observe le tableau qu'ils ont accroché au murs. Bryce et Claude sont rentrés chez eux, avant ça Claude lui avait offert son cadeau en plus de la trousse à peinture qu'il lui cédait. C'était une toile intrigante, Claude n'aime pas peindre, il préfère le papier. Alors il avait encadré le dessin assez grand dans un cadre à sa taille. Ils y'étaient dessinés tout les quatres, plus vieux tel que le rouge les imaginaient, tous ensemble autour de chocolats chaud. On y voit Xavier en tenu de chef avec des étoiles accrochées, Jordan a des lunettes, celles qu'il devraient avoir mais qu'il ne veux pas se faire prescrire pour l'instant, ils doivent avoir proche de la cinquantaine. Claude semble embêter l'argenté et Bryce a un regard faussement boudeur.

On évoluera ensemble sans que rien ne change du bonheur qu'il y'a entre nous

Voilà ce que cela semblait dire. Et c'est tellement réaliste pour être fait au crayon que Xavier n'ose pas imaginer le temps énorme que Claude a dû prendre. Jordan l'étreint dans son dos et murmure.

Jordan: Ça me fait plaisir que tu te sois amusé.

Après le repas ils avaient tous feuilleté les livres, puis joué au Monopoly et regardé un film. Les taquineries et chamailleries étaient au rendez-vous et Xavier avait souri, même lâché un ou deux rires discrets qui leur avaient fait plaisir.

Xavier: C'était bien

Il se retourne et caresse ses cheveux en murmurant.

Xavier: Merci Jordy... Pour tout, tout. D'être encore là, alors que c'est difficile. D'être encore là alors que tu aurais pu partir, et merci pour chacune de tes actions. Merci de m'aimer. Je nous ai privés de beaucoup de choses, je le sais.

Jordan sourit attendrit, comment pourrait-il partir quand Xavier parle ainsi ? Quand il se bat comme il le fait ?

Jordan: Comment je peux partir quand je vois que tu m'aime comme ça ?

Xavier lui sourit et le sert contre son torse en soupirant de bien-être.

**

Jordan: Ça devait arriver

Xavier est littéralement plié en deux dans le canapé en se tenant le ventre. Le vert, assis sur le bord du canapé, caresse ses cheveux.

Jordan: Tu regrettes d'avoir mangé ?

Xavier avait mangé un maki, une main perdue, deux framboises et un toast de moitié. Loin d'une quantité normale mais il avait accepté de boire un petit shaker pour prendre un briquet repas.
Xavier réfléchit. Il se rappelle du goût de chacun et de ce qu'il pourrait y ajouter s'il en cuisinerait.

Xavier: Non

Jordan sourit immensément. Ça lui fait tellement plaisir qu'il s'en retient de le serrer fort contre lui.

Jordan: Je vais te préparer un thé, ça facilitera la digestion, histoire que tes intestins se remettent en marche doucement.

Xavier hoche la tête et lui dit un merci. Jordan lui sourit et s'apprête à se lever mais Xavier le retient, se redresse et l'embrasse en caressant sa joue.

Awn trop chouuuuuu

Le vert répond au baiser avec douceur, lorsqu'ils rompent le baisers et il se sourient puis Jordan part faire son thé. Xavier grimace en plaquant les mains contre son ventre et repli les jambes contre lui. Il observe le vert préparer le thé en chantonnant et il sourit.

Il est incroyable.

Il aime bien sa nouvelle tenue, Jordan avait toujours hésité à mettre une salopette mais ça lui va magnifiquement bien. Il a finit par rattacher ses cheveux. Son pull semble aussi doux qu'il a pu le constater en le câlinant. Jordan finit le thé et vient le poser sur la table basse, Xavier attrape son bras et le tire contre lui, Jordan rigole et s'abrite contre lui tout content.

Xavier: Tu es beau, ça te va bien.

Jordan: Merciii t'a vu comme le pull est tout doux ?

Xavier: Oui, je te lâcherais plus, je te kidnappe contre moi

Jordan: Où sont les menottes car je les accepte volontiers.

Xavier sourit et papouille ses cheveux, le vert colle son visage contre son cou en lâchant un petit bruit de contentement. Xavier rigole et pose un bisou sur ses cheveux. Jordan murmure contre lui:

Jordan: Même ces moments-là, tu as le droit, toujours, tu les mérites.

Xavier: Jordan

Jordan: Oui ?

Xavier: Je veux que la vie se passe avec toi. Je veux que ça reste comme ça le plus longtemps possible.

Jordan: Alors on fera comme ça hé hé. De toute façon je suis tel un koala accroché à son arbre ! Je te lâcherais pas va falloir me supporter mouhaha !

Xavier rigole.

Xavier: Un mignon koala que j'accepte volontiers

Il entend le vert rire doucement et tout deux se sentent bien. Vraiment, vraiment bien.