TOME 2: Tu m'aura accroché à toi pour toujoursb

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Pdv de Xavier:

Jordan: Whoua ça a fort le goût de citron et de vanille ! J'adore ! goûte

Xavier: Chat si je n'en ai pas prit c'est parce que je n'en voulais pas tu sais ?

Il me fait son regard de petit chiot. Jordan sait vraiment utiliser ses beaux yeux noisettes sur moi.

Jordan: Ce n'est qu'un petit bout pas une part entière...

Je ne veux pas vraiment. Mais il aime partager ce qui le rend heureux.

Xavier: D'accord

Il me donne donc sa cuillère et j'en prend un petit bout que je porte à ma bouche. Je lâche assez vite, je ne veux pas de goût.

Xavier: C'est bon

Jordan: Oui hé hé !

Tandis qu'il boit une gorgé de son chocolat chaud je reprend le miens entre mes mains. Il fait froid, ça réchauffe. C'est plus supportable.

Jordan: Aller à toi d'ouvrir maintenant !

Il désigne le sac qu'il m'a fait, je le tire vers moi et enlève les scotchs. Je plonge la main dedans et picohe au hasard, il semble y'avoit plusieurs petit paquets. Je sors un paquet que j'ouvre. C'est une chaufferette pour les mains, la poche est en peluche étoile.

Jordan: Tes mains sont toujours gelées, ça doit te faire mal, avec ça problème résolu ! Ça me donne l'excuse de tenir ta main dans ta poche hé hé.

Jordan fait toujours des cadeaux utiles, c'est mignon.

Xavier: Je pensais justement à ça en tenant le chocolat chaud.

Jordan: Mouhaha je suis devin, ouvre la suite

J'obtempère, grosses bouillotte, chausettes épaisse et un petit bocal à mots. Je ne peux m'empêcher de penser que ce sont là les cadeaux pour un malade. J'ai tout le temps froids, tellement que s'en est souvent fatiguant et je sais qu'il n'est pas dupe.

Xavier: C'est adorable, merci je suis paré contre le froid. Viens là

Je l'attire contre moi et l'embrasse, le plus beau cadeau ce sera toujours ses baisers.

Ce sont des cadeaux pour un malade.

J'essaie de pousser cette pensée à l'écart. Ça sera utile après tout. Jordan y répond tendrement. Qu'est ce que j'aime ses lèvres même gercées. Il dit ensuite.

Jordan: Hé hé ça le donne des raison de te coller davantage.

Xavier: Ça me va, tu resteras ma bouillotte vivante.

Jordan: Ouiiiiii

**

Jordan: Elles sont belles hein ?!

Il met nos tasse peintes côtes a côtés. Il a fait une tasse avec plein de petits manchots et écrit " Je t'aime". C'est mignon. Je lui ai fait une glace avec des pizza parce qu'il aime bien ce genre de choses.

Xavier: Oui ça va être sympa de boire les chocolats chaud dedans

Jordan: Hé hé ça aura meilleur goût vu que tu as peint la tasse.

Je ne comprend pas, ça doit impacter le goût ? Non je ne crois pas. Mais c'est mignon de le penser.

Xavier: La cuisson a mit plus longtemps que prévu, on aura pas le temps de se poser ou on voulait. On a le spectacle sur la place à regarder avec les deux autres.

Jordan: Mais et ta lettre ?

Xavier; Tu la lira à la maison, tout compte fait c'est mieux.

Jordan: Hé hé d'accord !

Je n'ai pas vraiment envie qu'il la mise maintenant finalement. En faite je n'aurais pas dû lui donner.

" Tu ne peux vivre que pour les autres, le bonheur, tu en a pas le droit"

Je secoue la tête et j'obtiens un regard intrigué ?

Jordan: Qu'est ce qu'il y'a ?

Pas encore ce regard, pas maintenant. Sourire, il faut qu'il sourit. Je lui souris et lui fait un bisou sur le front

Xavier: Tu es beau

Il rougit brutalement ce qui laisse échapper de mes lèvres un petit rire.

Jordan: Toi au-

Non.

Je le coupe et l'embrasse, j'entends son bruit de mécontentement signe de reconnaissance de cette stratégie à coup bas mais il me rend le baiser avec une douceur qui réchauffe le coeur. Ça va aller. Je sais qu'elles sont tentées mais je ne dois pas penser à ça maintenant. Jordan étincelle aujourd'hui, il est beau.

Jordan: On y va ?

Xavier: C'est partit.

**

Claude: Ouais on aurait peut-être  dû y penser.

Bryce: Je pensais pas qu'avec ce temps autant de gens viendraient voir les cracheurs de feu.

Il y'a du bruit. Partout. Et des gens qui bougent partout. Et si on m'attrapait par les épaules de force ? Et si il était là quelque part dans la foule ?
Non il est mort.
Il est mort.

Jordan: Non allons prendre des gaufrettes et rentrons vers le bus, tant pis on se fera un film à quatre au chaud. Ça te va Xav' ?

J'ouvre la bouche, rien. Rien. Ils sont là quelque part, ils me suivrons partout hein ? Comme ils l'ont fait jusqu'à chez moi pour Noël.

Jordan: Xav' ? Hey mon coeur.

On me met mon casque sur mes oreilles et Jordan tourne mon visage vers lui. Je n'arrive pas à le regarder, ils sont là. Ils sont là.

Pdv de Jordan:

Il est incapable de nous regarder et ses yeux arpentes la foule terrifié.

Claude: Rentrons.

Il prend Xavier par les épaules et cache ses yeux d'une main sans la coller a son visage. Je remarque les tremblements de mon copain, Claude le guide doucement jusqu'à ce qu'on arrive dans la rue hors de la place bien moins bondé. Il enlève sa main.

Claude: On rentre Xav', à la maison.

La maison semble suffire pour que Xavier reprenne pied, néanmoins il saisit la main de Claude encore angoissé se retournant pour regarder la rue.
J'aurais du m'en douter on a réussit a faire beaucoup de choses en une journée, il ne peux pas contrôler ses angoisses à longueurs de temps comme ça. Je m'approche et vient prendre son visage entre ses mains.

Jordan: Ça a été une longue journée mais on s'est bien amusé hein ? Le spectacle de dauphins était incroyable, la plage était agréable, la visite de la chocolaterie était magnifique et surtout le moment au café céramique avec toi était magique. Maintenant on va se reposer à la maison hein ?

Il me regarde un moment et ses yeux s'apaisent, il hoche la tête doucement. Cette journee lui a plût, ça me fait plaisir.

Jordan: Aller rentrons à la maison

Sa main lâche celle de Claude pour prendre la mienne et on se met donc en route. Ces trois jours d'escapade ont permis de le faire révéler des choses, il se sent bien à la maison, moi qui avait peur de s'y sentir opprimé puisqu'il a peur de sortir desormais. Même si j'ai fait l'immense bourde avec cette photo et que son estime de lui semble avoir rechuté, il semble savoir et vouloir certaines choses qui lui semblent bonnes pour lui. Plus qu'à espérer que ce qu'il veux soit vraiment bon pour lui. Mais ses progrès en disent long.
Avant il aurait paniqué et serait partit en crise dans la foule, là il m'en a tiré lorsqu'il s'est sentit débordé en tremblant. Il n'est pas parti en crise. Il progresse.